L'Institut international du développement durable (IIDD) et l'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) ont publié une étude qui estime le coût d’élimination de la faim, ainsi que la contribution que les donateurs doivent faire pour atteindre cet objectif de développement durable (ODD), cible 2.1.
La recherche considère qu'un pays a atteint l'objectif d’éliminer la faim lorsque le nombre de personnes souffrant de la faim est inférieure à 5 pour cent de la population. La recherche est basée sur un examen des coûts dans sept pays africains : le Ghana, le Malawi, le Nigeria, le Sénégal, la Tanzanie, l'Ouganda et la Zambie. En plus de calculer les coûts pour éliminer la faim dans ces sept pays, cet échantillon a fourni des données pour extrapoler le coût de la lutte contre la faim à l'échelle mondiale.
Pour les sept pays analysés, la recherche a révélé qu'il en coûterait, en moyenne, un montant supplémentaire de 1 milliard de dollars US par an d'ici 2030. Environ 400 millions de dollars US de ces coûts supplémentaires devraient provenir des donateurs, tandis que le reste proviendrait des sept gouvernements nationaux. La recherche indique que les dépenses des donateurs devraient donc augmenter de 40%, et déclencher une augmentation de 2,8 milliards de dollars US dans l'investissement agricole privé.
À l'échelle mondiale, la recherche estime qu’il en coûtera, en moyenne, un montant supplémentaire de 11 milliards de dollars par année des dépenses publiques d'ici 2030 pour éliminer la faim, et que 4 milliards de dollars US des dépenses supplémentaires devraient provenir des donateurs. Le solde de 7 milliards $ devrait venir des gouvernements nationaux. À l'échelle mondiale, des dépenses publiques générant un montant supplémentaire de 5 milliards de dollars en investissements privés jusqu'en 2030 serait prévu.
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