En 2035, même si la part en énergies fossiles diminuera, elle sera toujours prépondérante dans la consommation africaine, représentant 82% de l’approvisionnement en énergie, ressort-il du rapport annuel prospectif de BP, référence en la matière.
Le géant pétrolier BP a rendu public mercredi 25 janvier son rapport annuel prospectif sur le secteur énergétique (BP Energy Outlook 2017), la référence en la matière, aussi bien côté production que consommation d’énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) et renouvelables (hydraulique, solaire et éolien).
Pour l’Afrique, Spencer Dale, le chef économiste de BP en charge de la coordination et présentation de ce rapport prévoit une augmentation de 77% de la consommation énergétique du continent entre 2015 et 2035.
À cette date, même si la part en énergies fossiles diminuera, elle sera toujours prépondérante dans la consommation africaine, représentant 82% de l’approvisionnement en énergie (contre 92% aujourd’hui), en dépit d’une belle augmentation de la part des énergies renouvelables annoncée à 18% en 2035 (contre 7% aujourd’hui).
Du côté de la production, le BP Energy Outlook envisage une légère diminution de la production pétrolière du continent sur 20 ans, avec une prévision de 8,3 millions de barils par jour à l’horizon 2035, contre 8,6 actuellement. La production de gaz devrait en revanche connaître une forte hausse, passant de 20 à 30 milliards de pieds cubes (BCF) par jour.
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