L'isolement biogéographique de Madagascar, la variété de ses climats et de ses reliefs sont des facteurs favorisant le développement d'une faune et d'une flore uniques et riches.
L’agriculture est l’activité économique principale de 81% des ménages, et quatre Malgaches sur cinq sont directement tributaires du sol, de l’eau et des forêts pour vivre, selon les données de la Banque mondiale.
Au début du XXIe siècle, plus de 600 nouvelles espèces animales et végétales ont été découvertes sur l’île. Cette biodiversité est cependant très fragilisée par le développement de l'agriculture et par la déforestation en partie illégale. Entre 2005 et 2011, Madagascar a perdu 10% de sa richesse totale en termes réels et 26% de sa capacité naturelle, une baisse liée à une chute de 33% de la valeur des terres potentiellement cultivables, 31% dans les pâturages et 42% des produits forestiers non ligneux, selon les données de la Banque mondiale.
Afin d’enrayer la dégradation des ressources naturelles et d’améliorer l’accès aux systèmes d’irrigation, aux intrants agricoles et aux services agricoles et forestiers, la Banque mondiale a décidé d'investir un montant total de 78,7 millions USD, comprenant un crédit de 65 millions USD de la Banque mondiale et un financement de 13,7 millions USD du Fonds pour l’environnement mondial (FEM). Les producteurs de riz, les agriculteurs de montagnes et les usagers des forêts de quatre régions du pays, plus précisément à Andapa (région de Sava), à Iazafo et Soanierana Ivongo (région d’Analanjirofo), à Bealanana (région de Sofia), et à Marovoay (région de Boeny), en seront les principaux bénéficiaires.
Le projet apportera une contribution majeure à l’engagement de Madagascar au titre du au titre du Défin de Bonn, qui vise à réhabiliter 4 millions d’hectares de forêts à l’horizon 2030.
Pexine GBAGUIDI pour Unisféra
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