Un nouveau rapport du groupe de la Banque mondiale intitulé "Vers des eaux inconnues - La nouvelle économie de l’eau : pénuries et variabilité" met en évidence les effets en cascade, et jusqu’ici peu documentés, de la sécheresse. Le document présente de nouvelles preuves pour faire progresser la compréhension de la façon dont les chocs pluviométriques couplés à la pénurie d'eau affectent les exploitations agricoles, les entreprises et les familles.
Dans les fermes, les plus grands consommateurs d'eau dans le monde, les impacts sont canalisés de la baisse des rendements vers des paysages changeants. Lorsque les précipitations sont inférieures à la normale pendant plusieurs années consécutives, non seulement les rendements agricoles s’en ressentent, mais les agriculteurs sont contraints d’aller empiéter sur les surfaces forestières voisines. Étant donné que les forêts servent à stabiliser le climat et à réguler les réserves d’eau, le déboisement réduit la quantité d’eau disponible et exacerbe le changement climatique. Dans les villes, les extrêmes d'eau, en particulier lorsqu'ils sont associés à des infrastructures peu fiables, peuvent bloquer la production, les ventes et les revenus des entreprises. Au centre de cette situation se trouvent les familles, qui ressentent les impacts de cette incertitude sur leurs revenus, leurs emplois, leur santé et leur bien-être à long terme.
L’irrégularité des précipitations a donc des conséquences sur les exploitations agricoles, les entreprises et les familles, parfois pendant plusieurs générations. Ce rapport offre des pistes pour relever ces défis, qui appellent des politiques, des innovations et des collaborations nouvelles.
* Tiré de la présentation du rapport
Pexine GBAGUIDI pour Unisféra
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