À l'échelle globale, et selon les données publiées par Copernicus Climate Change Service*, mai 2018 est le troisième mois de mai le plus chaud dans le monde depuis le début des relevés météorologiques avec un excédent de 0,40 °C par rapport aux normales 1981-2010, derrière mai 2016 ( 0,59 °C) et mai 2017 ( 0,56 °C).
Parmi les zones les plus excédentaires, on peut citer l'Europe, les États-Unis, le nord du Mexique, le centre et le nord-est de l'Afrique, l'est et le sud de la Chine et la Mongolie.
Les seules zones significativement plus fraîches que la normale se situent dans le nord et l'est du Canada, au Groënland et au centre de la Russie (Sibérie occidentale).
En Europe
Après le mois d'avril qui a déjà été le plus chaud en moyenne sur l'Europe, mai 2018 a lui aussi battu le précédent record de mai 2003 ( 1,6 °C/normale), avec un excédent de 2,5 °C par rapport aux moyennes 1981-2010.
Sur l'Europe septentrionale, en particulier au voisinage de la Scandinavie, mai 2018 a été exceptionnellement chaud, ensoleillé et sec, sous l'influence d'une situation de blocage anticyclonique persistant une grande partie du mois. C'est ainsi le mois le plus chaud depuis le début des relevés météorologiques (avec des séries de données remontant parfois au 19e voire 18e siècle) en Norvège, Suède, Danemark, Finlande, Biélorussie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Allemagne, au Pays-Bas, au Royaume-Uni, en République Tchèque et en Slovaquie.
Le temps était en revanche plus perturbé sur le sud et le sud-ouest de l'Europe, en particulier au voisinage de la péninsule ibérique où les dépressions se sont attardées une bonne partie du mois, apportant de fréquents orages et des températures déficitaires ou tout juste de saison.