Et de cinq ! Pour son engagement avéré à la promotion littéraire sous-tendue par des vertus sociales à caractère universel, Armand Claude Abanda a, dans sa casquette d’écrivain, été auréolé à Cotonou, le 12 octobre 2024. Une fois encore, pour son roman ‘’Fils de prélat’’, le Camerounais a, haut la main, décroché le Prix de l’engagement littéraire africain de la 2ème édition du Festival international du livre et des arts assimilés du Benin (FILAB).
Un sacre qui intervient après la distinction honorifique à lui décernée par le président italien, Sergio Mattarella, au festival Panorami caffeina à Montefiasco (juillet 2024) ; le Grand prix du Salon international de l’industrie du livre de Yaoundé (SIILY) de l’ami du livre (mars 2023) ; le Prix d’excellence pour l’éducation en Afrique centrale du 1er Forum international du livre gabonais et des arts (FILIGA) à Libreville (mai 2022) ; et le Prix du comité d’organisation au Festival International de la Semaine des Fous du Livre (FESTIFOUS) à Yaoundé (décembre 2022).
Que de palmes d’or en trois ans seulement à cette œuvre littéraire écrit par un élève (1986), qui dispose d’une version italienne et qui fait dormais partie des programmes scolaires du Congo et du Gabon.
Humble et patriote dans l’âme, Armand Claude Abanda, Représentant-résident de l’Institut africain d’informatique (IAI) du Cameroun et non moins titulaire de la Chaire de l’UNESCO d’Afrique centrale ACCES-TIC magnifie le système éducatif de son pays natal : «Lorsque j’écrivais ce roman, j’étais en classe de terminale. ‘’Fils de Prélat’’ est donc un pur produit du système éducatif du Cameroun. La gloire de ce trophée revient donc d’abord au Cameroun. J’en suis très fier pour mon qui a d’ailleurs produit, par le passé, de très grands auteurs».
Pour mémoire, en 1986, le jeune Abanda, élève au Collège Xavier Vogt à Yaoundé (Cameroun), aborde, dans un style simpliste mais captivant, le thème très tabou de la paternité des ministres du culte hypocrites, phénomène tout aussi réel et récurrent dans la société camerounaise et en Italie, objet de nombreuses controverses. À travers cet ouvrage de 251 pages, l’écrivain met en exergue les problématiques de la délinquance juvénile conséquence immédiate du chômage ainsi que des enfants nés hors mariage et qui grandissent dans l’absence totale de la chaleur et l’éducation paternelles.