C’est le satisfecit de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés (CNDHL), à travers une Déclaration publiée à l’occasion de la commémoration de la 25ème édition de la Journée de l’Enfant Africain, le 16 juin 2015.
En effet, la promotion et la protection des droits de l’enfant au Cameroun sont matérialisée à travers notamment : «l’adoption de la loi n° 2011/024 du 14 décembre 2011 relative à lutte contre la traite des personnes ; la gratuité du traitement contre le paludisme pour les enfants de 0-5 ans ; la distribution des moustiquaires imprégnées dont l’impact est aujourd’hui perceptible dans la diminution du nombre d’affections et d’infections liés au paludisme ; les mesures sécuritaires prises pour permettre la poursuite des activités scolaires et le déroulement des examens dans les zones exposées aux attaques de la secte Boko Haram et le recensement des enfants réfugiés sur le terrain qui s’est traduit par l’attribution d’actes de naissance».
La CNDHL loue aussi «les avancées notables réalisées par l’État du Cameroun en vue d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), notamment en ce qui concerne l’accès à l’éducation primaire pour tous (OMD N° 2) et la réduction de la mortalité infantile (OMD N° 4)».
Toutefois, la CNDHL déplore «le nombre élevé de mariages précoces et de promesse de jeunes filles et garçons au mariage qui sont encore admis dans certaines de nos communautés ethnoculturelles», et bien d’autres sévices encore exercés sur les enfants au Cameroun.
En rappel, cet événement célébré de concert avec les autres peuples et nations africaines a été institué par l’Organisation panafricaine, le 18 juillet 1990, en mémoire du massacre d’enfants innocents à Soweto en 1976 (575 morts dont 570 noirs, pour certaines sources) par le régime raciste d’Apartheid, en Afrique du Sud.
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