En vue de prendre en charge, de manière efficace, les réfugiés centrafricains et nigérians installés dans les régions de l’Adamaoua, Est, Extrême-Nord et du Nord, le Haut-commissariat des Nations Unies (HCR) et le ministère de la Santé publique (MINSANTE) ont signé une Convention cadre, le 10 août 2016 à Yaoundé.
C’est une Convention qui a une durée de deux (02) ans, renouvelable d’accord parties.
À travers cet accord de partenariat, le HCR s’engage à : «payer 70% des frais des prestations liées à la prise en charge sanitaire des réfugiés (toutefois, l’utilisation des médicaments de spécialités doit faire l’objet d’une validation préalable d’accord-partie entre les points focaux du partenaire et de l’administration pour la formation concernée) ; appuyer les formations sanitaires pour la prise en charge des réfugiés, selon les besoins déterminés d’accord parties sous la coordination des délégués régionaux de la Santé publique concernés.»
En revanche, le MINSANTE s’engage à : «assurer la supervision régulière de la prise en charge des réfugiés au sein des formations sanitaires publiques à travers le district de santé compétent ; réduire de 30% les tarifs des prestations sanitaires, à l’exception de toutes autres prestations et services qui font l’objet de dispositions particulières, à l’exemple des médicaments et accouchement offerts par les formations sanitaires publiques dans les régions concernées ; et fournir un rapport mensuel des activités réalisées au sein des formations sanitaires dans les régions concernées.»
Pour mémoire, créé le 14 décembre 1950, le HCR est un programme des Nations Unies ayant pour but originel de protéger les réfugiés, de trouver une solution durable à leurs problèmes et de veiller à l’application de la Convention de Genève sur les réfugiés de 1951.