Du 5 au 7 septembre 2017, des experts du Cameroun et du Centre Commun de Recherche de l'Union Européenne (UE) se sont réunis à Yaoundé pour procéder à la validation des réponses au Questionnaire spécifique d’évaluation des besoins nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC) et l’élaboration du Plan d'Action National (PAN) de lutte contre les risques liés aux agents et matériaux NRBC.
Cette activité s'inscrit dans le cadre d'une initiative plus large de l'UE dite des "Centres d'Excellence pour la réduction des risques NRBC". Cette action de portée mondiale soutient ces centres pour renforcer la coordination politique et opérationnelle dans ce domaine entre plusieurs pays d'une même région. Le Cameroun a rejoint l'initiative en fin 2015. À ce titre, le pays bénéficie de deux projets régionaux actuellement en cours portant l'un sur la gestion des déchets chimiques et biologiques dangereux, l'autre sur la prévention et la réponse aux incidents chimiques industriels.
Cet atelier de validation est la première étape vers l'élaboration d'un plan d'action national NRBC qui permettra une meilleure formulation des projets pour répondre aux priorités identifiés au Cameroun. L'évaluation des besoins se fait selon une méthodologie développée par l'UE couvrant les aspects législatifs et réglementaires, stratégiques, institutionnels et opérationnels. Ce processus permet de déterminer les mesures à prendre au niveau national pour la réduction des risques NRBC selon les normes et bonnes pratiques reconnues au niveau international et les traités et accords juridiquement contraignants.
À l'occasion de cet atelier, le représentant de la Délégation de l'Union européenne, M. Benedikt Madl, a souligné « l'importance de cette première étape d'un processus visant à contribuer au renforcement de la politique du gouvernement en la matière afin de réduire les risques existants et à venir de manière significative et durable". Il a loué cette démarche en soulignant que le Cameroun "a beaucoup à gagner au développement d'une réponse régionale à la menace NRBC, mais également beaucoup à y contribuer de par son rôle traditionnellement moteur dans la région ».