Le Cameroun vient de bénéficier d’un important appui financier de la part de trois institutions internationales. Il s’agit de 262 milliards de Fcfa de la part de l’Agence française de développement (AFD), 118 milliards de la Banque africaine de développement (BAD) et 02 milliards de la part de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). Trois conventions dans ce sens ont été signées le 15 décembre 2017 à Yaoundé par le ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) Louis Paul Motaze avec les responsables de ces organismes.
S’agissant de l’appui financier de l’Agence française de développement, deux accords relatifs au soutien budgétaire ont été signés entre le Ministre camerounais et l’ambassadeur de France au Cameroun Gilles Thibault. Le premier est un accord cadre de ligne de crédit multi-tranche par lequel le gouvernement français apporte une contribution de 196 milliards de Fcfa au programme budgétaire. Le second est un accord de crédit pour lequel la France s’engage à mettre à la disposition du Trésor public camerounais avant le 31 décembre 2017, une première tranche de 65 milliards. Ces fonds serviront notamment à appuyer les réformes engagées pour la modernisation de l’action publique dans le secteur des finances publiques, l’accès à l’eau potable et le développement de l’agriculture.
En ce qui concerne la Banque africaine de développement, la convention signée par son représentant Solomane Kone avec Louis Paul Motaze est un accord de prêt pour le financement du Programme d’appui à la compétitivité et la croissance économique (Pacce). Il est ici question de soutenir le secteur industriel, la compétitivité des secteurs productifs tels que l’agropastoral, l’halieutique, le transport et l’énergie.
Quant à l’accord avec l’Agence japonaise de coopération internationale qui porte sur 2 milliards de Fcfa, il concerne l’appui au Projet de promotion intégrée des Petites et moyennes entreprises (PME). L’objectif visé ici est l’amélioration de la qualité et la productivité des PME camerounaises.