La nouvelle filière de formation en informatique qui fait dorénavant partie des programmes de l’Institut Africain d’Informatique (IAI) du Cameroun est le fruit de l’Accord-cadre signé avec l’Université de Bourgogne (France), le 10 juillet 2018.
La cérémonie de présentation du nouveau programme de formation professionnelle présidée par le Représentant-résident, Armand Claude Abanda, a eu lieu le 24 octobre 2018 à Yaoundé (capitale du Cameroun).
En présence du responsable des Relations internationales de l’Université de Bourgogne, Wahabou Abdou, des partenaires de la Coalition digitale AfroLab et de la communauté estudiantine du Centre d’excellence technologique Paul Biya à Yaoundé.
D’après les promoteurs, l’introduction du Master en sécurité des systèmes numériques de l’École supérieure d’ingénieurs en matériaux informatiques/électroniques (ESIREM) de l’Université de Bourgogne s’inscrit en droite ligne de la mise des administrations ou entreprises camerounaises à l’abri des différentes attaques entretenues par des cybercriminels.
En effet, le nouveau Master a pour objectif de faciliter le renforcement des compétences des informaticiens dans le domaine de la sécurité numérique. En d’autres termes, ce programme va permettre à l’IAI-Cameroun de mettre sur le marché des spécialistes susceptibles d’apporter des solutions aux problèmes auxquels le Cameroun fait face dans le domaine.
D’après le Représentant de l’Université de Bourgogne au Cameroun et ancien étudiant de l’IAI, «ce Master vise à former des spécialistes en conception et en mise en œuvre des politiques de sécurité».
Bien plus, selon Wahabou Abdou, les étudiants inscrits à cette filière aux relents futuristes bénéficieront des enseignements axés sur la réalisation des audits de sécurité des systèmes informatiques, la protection des données externalisées et sur application mobile ainsi que l’intégration des solutions de sécurité dans le contexte des données distribuées et/ou massives.
Les cours de cette formation étalée sur deux ans, apprend-on, seront dispensés aussi bien par les enseignants venus tout droit de Bourgogne que par ceux de l’IAI-Cameroun et de l’Institut Supérieur de formation aux Métiers des Télécommunications, de l’Innovation Technologique, de Commerce et de Gestion (IFTIC-Sup).
Cette formation concerne les fonctionnaires et travailleurs des pays membres de l’IAI et de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC).
L’ESIREM s’est appuyée sur l’expérience de l’IFTIC-Sup comme partenaire local.
Visiblement, Armand Claude Abanda ne compte pas s'arrêter en si bon chemin dans le processus de délocalisation des offres de formation plus professionnalisantes étrangères au Cameroun et dans la sous-région Afrique centrale.
La preuve, il y a quelques mois que le Master en administration publique de l’École nationale d’administration publique (ENAP) du Canada a été lancé à Yaoundé.
Sauf changement de la dernière minute, les enseignements de cette formation de haut niveau découlant du partenariat ENAP/IFTIC-Sup seront effectifs dès début 2019.
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