Dans son rapport publié en 2018, intitulé What a Waste 2.0, la Banque mondiale indique une production de 2,01 milliards de tonnes de déchets urbains solides par an ; 33% de ces déchets ne sont pas traités dans le respect des normes environnementales. Cette production de déchets s’en ira crescendo au cours des 30 années à venir, à raison d’une augmentation de 70% par an.
L’Afrique subit la prolifération de dépotoirs de fortune dans les zones résidentielles, spécialement dans celles habitées par les populations à faible revenu. En l’absence de politiques nationales de gestion durable de déchets, il est impérieux d’envisager des solutions non gouvernementales.
Patrick KASELE, activiste écologique, suggère des astuces en la matière dans son ouvrage à paraître très prochainement, « Dealer avec ses déchets », dont il n’hésite pas à partager les motivations.
Ils sont multiples et multisectoriels. Ce sont des défis d’ordre économique, social, politique, sanitaire, écologique, éducationnel, informationnel, comportemental et plus. Selon moi, le plus important est la prise de conscience de chaque citoyen africain où qu’il se trouve et quel que soit son niveau de vie. Il doit se rendre compte qu’il a le pouvoir de faire quelque chose pour lui et sa communauté en ce qui concerne la gestion responsable des déchets. Et le petit guide Dealer Avec Ses Déchets propose des pistes dans ce sens. Un autre défi majeur est la promotion des initiatives de recyclage et de valorisation des déchets dans nos pays africains. Les investisseurs privés et publics ont le devoir d’appuyer tous ces jeunes talentueux qui innovent tous les jours pour mieux gérer les déchets et améliorer les conditions de vie des communautés. Ces jeunes sont partout en Afrique, mais nos Etats africains semblent les ignorer.
Le XXIème siècle connaît son lot d’avancées qui permet aux jeunes du monde entier de financer leurs projets sans avoir recours aux systèmes de financement classiques (banques de crédit, institutions de microfinance, banques d’investissement, etc.). Des modes de financement alternatifs permettent à des milliers d’entrepreneurs de lancer leurs projets. Le mode alternatif de financement le plus éloquent, en mon sens, est le financement participatif (crowdfunding).
J’y ai recours personnellement pour lever les fonds nécessaires à l’impression et la distribution de mon ouvrage. Au-delà de la quête du financement, le crowdfunding permet de créer des liens forts entre l’entrepreneur et la future communauté de clients pour une utilisation optimale du produit.
Je profite de cette occasion pour inviter les internautes à découvrir mon espace de financement sur https://fr.ulule.com/dealer-avec-ses-dechets/ afin de comprendre davantage les motivations du guide et éventuellement apporter une contribution.
Pour en savoir plus (809 hits)