« Si le Cameroun procédait à la première transformation du bois issu de ses forêts, il gagnerait 60 milliards de Fcfa en plus des 10 milliards représentant les impôts et les taxes ». C’est le résultat d’une étude que vient de rendre public le Centre pour l’Environnement et le Développement (Ced), une ONG basée à Yaoundé. Toujours d’après cette étude, le fait pour le Cameroun de ne pas pratiquer la transformation du bois sur place lui fait perdre 55000 emplois. Le nombre d’emplois générés par le secteur fluctuant entre 20 000 et 23 000 emplois.
L’étude révèle également que le Cameroun qui exportait 225 000 m3 de grumes en 2000 a atteint en 2018 le record de 3,5 millions de m3 de grumes. Les principaux destinataires de ces grumes étant par ordre d’importance, la Chine, le Vietnam, l’Inde dont les exportations vers ces pays représentent 70%. Il y a ensuite la Belgique avec 18%, l’Italie 17%, la France 09% et l’Allemagne un peu moins.