Basée au campus de l’Institut africain d’informatique (IAI) du Cameroun, en vue de l’autonomisation de la jeunesse de l’Afrique centrale par la vulgarisation des technologies de l’information et de la communication (TIC), la chaire de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) Accès-TIC a, de manière solennelle, lancé le projet de formation de 100 jeunes d’Oyem, dans la province du Woleu-Ntem (Gabon), le 04 mai 2024. En partenariat avec la fondation Palais omnisport président Omar Bongo Ondimba (POBO), cette initiative salutaire a reçu l’onction du ministre des Comptes publics du Gabon, Charles M’Ba.
C’était en présence du titulaire de cette plateforme onusienne, Armand Claude Abanda, par ailleurs Représentant-résident de l’IAI-Cameroun et du Directeur provincial du Travail du Woleu-Ntem, Ruffin Moundounga.
Selon les promoteurs, pendant 6 semaines les jeunes retenus pour cet apprentissage vont bénéficier des modules ouvrant les portes de l’auto-emploi, que sont : le secrétariat bureautique (Microsoft Word, Excel, Power-Point…), l’infographie, la maintenance informatique, l’initiation à l’entrepreneuriat et à la citoyenneté, Internet, les réseaux sociaux, l’installation et maintenance des équipements d’énergie solaire photovoltaïque, etc.
À la fin de cette formation pratique, ces jeunes sortiront nantis d’un Certificat reconnu par la chaire UNESCO.
«C’est une opération inédite que nous lançons ici au POBO, à la maison de la jeunesse d'Oyem. Une formation destinée à 100 jeunes de chez nous, pour qu'ils acquièrent des outils à la fois de l’informatique et de l'installation du matériel de l’énergie solaire», a laissé entendre le ministre Charles M’Ba. Lui qui, pour avoir été président du Conseil d’administration de l’IAI (2007-2010), connaît bien la grande expertise de l’IAI-Cameroun qui a, en un temps record, arrimé des centaines de milliers de Camerounais aux TIC à travers des programmes sociaux ayant pour marraine nationale la première dame Chantal Biya, à savoir l’Opération 100 000 de femmes/Horizon 2012 et un Million de jeunes, d’enfants et de femmes (MIJEF) pour l’émergence en 2035.
Et Armand Claude Abanda de renchérir : «Nous avons décidé au niveau de la chaire UNESCO que la ville d'Oyem rentre dans l'histoire, qu’elle soit la locomotive de cette formation des jeunes qui va s'étendre dans le reste de la sous-région pour que dans 10, 20 ans l'on dise que tout a commencé à Oyem. Le ministre Charles M'Ba mérite d'être assisté, parce qu'il a toujours eu pour envie majeure d'arrimer la localité d’Oyem à la modernité.»
Pour mémoire, cette plateforme futuriste opérationnelle depuis 2023 a pour mission de développer les compétences numériques qui contribuent au développement socioéconomique durable et à une réduction de la fracture numérique qui freine l’émergence dans plusieurs domaines de la vie socioéconomique d’un pays.