Les
zones humides, les forêts classées et les forêts galeries constituent la
plupart des écosystèmes relativement
intacts avec des ressources floristiques et fauniques relativement peu
perturbées. Vu la pression croissante sur les terres par une population
croissante, il faudrait développer des systèmes d'exploitation et de gestion
durable, pour éviter une utilisation et une mise en valeur non contrôlées de
ces écosystèmes.
Ces
écosystèmes ont une importance majeure en ce qui concerne la régulation et la
stabilisation de l'environnement au sens large (rôle tampon : bilan hydrique,
bilan nutritif, stabilisation du climat etc.), aussi bien que des fonctions de
maintien de la biodiversité. Chaque plan de gestion de ces espaces doit tenir
compte de la valeur nationale aussi bien qu'internationale de ces fonctions de régulation
et de biodiversité. L'association des communautés locales, surtout celles qui
utilisent actuellement ces régions d'une façon ou d'une autre, est une
condition pour la réalisation des plans de gestion, raison pour laquelle chaque
plan de gestion devrait avoir une composante de formation, d'information, et de
vulgarisation, aussi bien qu'une composante pour générer des bénéfices
tangibles pour les communautés locales.
Créer
et exécuter un plan d'aménagement durable des zones humides.
Au
Bénin, les zones humides constituent ce qu'on appelle "le maillon faible
des aires protégées". Elles recèlent de nombreuses potentialités
agro-écologiques (frayères, pâturages de saison sèche, culture de décrues, ...)
avec une contribution globale à la production agricole (au sens large du terme
et notamment dans le Sud). Sur le plan scientifique, on connaît encore très peu
le fonctionnement de ces écosystèmes humides, alors même qu'on assiste à la
déperdition de plus en plus rapide de leur diversité biologique. (...)
Source : Syndicat National de l'Enseignement
Primaire Public (SNEP) BENIN