Après le tsunami, le PNUE encourage à reconstruire différemment
COMMUNIQUE DE PRESSE (Pour lire la totalité de ce communiqué veuillez vous connecter sur le site du PNUE indiqué ci-dessous)
"Un nouveau rapport propose des recommandations sur les moyens de réduire la vulnérabilité des côtes face à d’éventuelles catastrophes
Nairobi, le 22 février 2005 – La dévastation écologique causée par le tsunami en Asie présente l’opportunité de reconstruire de manière à préserver les ressources naturelles aux profits des communautés locales les plus dévastées par le désastre.
Selon un nouveau rapport du Programme de l’ONU pour l’environnement, il faut dresser une carte topographique des sites côtiers les plus vulnérables afin d’identifier les lieux où la construction d’habitations, d’hôtels, de fabriques et d’autres infrastructures devrait être interdite ou limitée.
Klaus Toepfer, le Directeur exécutif du PNUE, a déclaré : « Le rapport souligne l’importance de gérer la reconstruction d’une manière soucieuse de l’environnement. Les immeubles et autres infrastructures doivent être bâtis dans des zones moins vulnérables et suivant des normes qui protégeront les constructions tout autant que les habitants dans le cas de futurs tsunamis. Ceci est nécessaire non seulement pour prévenir contre les tsunamis, mais également contre des tempêtes subites, des inondations, des ouragans et d’autres phénomènes climatiques extrêmes. » (...)
Le Directeur exécutif a également souligné que le rapport réitère le besoin d’un système d’alerte précoce, non seulement pour avertir contre les tsunamis mais également contre une variété de catastrophes naturelles liées au climat.
Le rapport a été coordonné par le Groupe de travail du PNUE basé à Genève et présidé par Pasi Rinne. Il a été rédigé en collaboration avec les Bureaux régionaux du PNUE en Asie-Pacifique et en Afrique, des organisations des Nations Unies, des gouvernements et des organisations non gouvernementales (dont le World Conservation Union - IUCN et le World Wildlife Fund International). Le rapport couvre l’Indonésie, les Maldives, la Somalie, le Sri Lanka, la Thaïlande, les Seychelles et le Yemen.
Conclusions
Les déchets
Le traitement des quantités massives de déchets créées par l’écroulement d’immeubles et la destruction de décharges publiques est un problème majeur pour la majorité des pays touchés. (...)
Sources d’eau, assainissement et fertilité des sols
Dans bon nombre de régions affectées, les nappes phréatiques, les aquifères et les puits ont été contaminées par des eaux salées et des bactéries suite à l’infiltration d’eau de mer et la destruction de toilettes, de fausses sceptiques et de systèmes d’assainissement. (...)
Notes aux éditeurs
Le rapport du PNUE sur l’évaluation environnementale préliminaire du tsunami est disponible sur www.unep.org.
Pour plus d’informations, veuillez prendre contact avec : Eric Falt, porte-parole du PNUE et Directeur de la Division de la Communication et de l’information – Tel : +254 20 623292 ou par courriel : eric.falt@unep.org; ou Nick Nuttall, Responsable des Médias, aux Tel : + 254 20 623084, Mobile 254 (0) 733 632755 ou par courriel nick.nuttall@unep.org.
Communiqué de presse du PNUE 2005/11
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