En Afrique, «plus de la moitié des espèces d’oiseaux et de mammifères seront perdues d’ici 2100», avertit l’étude de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), publié au cours de sa VIè session à Medellin (Colombie) le 23 mars 2018.
D’après les experts, si rien n’est fait pour modérer cette tendance affolante, la ressource en poissons de la région Asie-Pacifique sera épuisée d’ici 30 ans et jusqu’à 90% de ses coraux gravement détériorés d’ici 2050.
«Avec les effets croissants du changement climatique, cette perte de la biodiversité pourrait atteindre 40% d’ici 2050 dans les Amériques où elle s’élève déjà à 31%», renchérissent les scientifiques.
Et selon l’étude compilée dans quatre énormes rapports régionaux, l’Humanité surexploite la planète et par conséquent menace son propre bien-être en provoquant le déclin de la flore et des animaux sur la Terre, confrontée à la première extinction d’espèces depuis celle des dinosaures.
Le gaspillage des ressources naturelles essentiellement tarissables est ainsi décrié. Car, les experts regrettent que le monde gaspille environ 40% de la nourriture qu’il produit.
«Cette tendance alarmante menace des économies, des moyens de subsistance, la sécurité alimentaire et la qualité de vie des populations partout dans le monde», avertissent les experts.
En vue de minimiser davantage l’impact des activités humaines (anthropiques) sur l’environnement, les experts recommandent la création d’aires protégées, la restauration des zones dégradées et le développement de l’agriculture durable.
Source : www.ipbes.net
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