Le lac Kivu est situé à l'Est de la Republique Démocratique du Congo. Il est une des frontières naturelles entre ce pays, la RDC et le Rwanda. Ce lac perd son paysage dans la province du sud Kivu. Des retombés sur la situation sanitaire de la population, qui, départ des déchets de différentes catégories, court un grand danger. Ce lac présentant une image très enviée il y a quelques années est devenu une poubelle accumulant les déchets jetés par des riverains. Sachets, bouteilles en plastique et bien d’autres immondices dégradables et non dégradables sont visibles sur le bord et même sur la surface de ce lac.
La rédaction de deboutrdc.net est parvenue à réfléchir sur le risque que présente la situation actuelle du lac Kivu. Elle s’est rendue compte de la non implication des autorités dans la conservation de la nature et la protection de l’hydrographie. Après plusieurs analyses et entretiens avec la population, les dégâts s’avèrent énormes face à l’encombrement des déchets aux alentours de ce lac.
Pour cette population, l’ignorance du risque par les autorités reste un problème sérieux. Plusieurs lettres ont été déposées à tour de rôle auprès des différentes autorités particulièrement au gouverneur de province Théo Ngwabidje dont le plus ressent est celle déposée par le mouvement Casque Vert et ses partenaires de la société civile le 2 février 2021 jour que le monde entier célèbre la journée mondiale des zones humides.
Cette accumulation des déchets dans nos lacs est causée par le manque des poubelles publiques et la mauvaise mentalité dans la tête de la population qui jette toujours les déchets dans la rivière et dans le lac se plaint un acteur de la société civile.
Le déversement des rivières avec les différents déchets ménagers et qui en suite les déversent dans le lac lors de la pluie est la conséquence majeure de la situation actuelle du lac Kivu.
« J’ai toujours interdits à mon entourage de déverser les déchets ménagers d’ici et là dans la rivière. Je le conseille souvent de creuser des poubelles dans leur enclos pour la gestion des déchets. La mauvaise gestion des déchets nous expose tous, non seulement à des pollutions mais aussi à des maladies. Entre autres : la malaria, le choléra, le paludisme etc… ; » Précise le professeur de l’hygiène et assainissement monsieur Alfred Mutabazi.
Selon un voyageur rencontré au port Emmanuel, il s’observe un oublie total du besoin de rendre le lac propre. Le manque des échanges commerciaux, la réglementation des érosions, l’exigence des travaux communautaires au niveau des ports qui embarquent des passagers, sont là les situations à signaler. S’agissant d’embarquer la population pour le voyage, certains jettent des immondices avant même d’entrer dans des bateaux en ignorant le risque que ces déchets représentent. D’autres en plein voyage jettent des résidus et récipients en plastiques dans le lac après usage.
Ce déplorable vraiment car tu peux voir que même pour embarquer dans les bateaux il y a visibilité d’un stock des déchets au bord du lac. Ce qui étonne, personne ne s’en soucie. Sinon, les autorités allaient obliger avec les agents au niveau des ports pour lutter contre l’insalubrité. L’implication des autorités dans la gestion des déchets réduirait une quantité des immondices au bord du lac “, fait savoir Linda Mushagalusa, rencontrait au port Akonkwa
A notre source de recommander la mise en application de l’édit portant protection de l’environnement et des écosystèmes du lac Kivu.
Pour un habitant de la brasserie rencontré en cours de route, le fait pour les autorités de vouloir remplir leurs poches est aussi la source de l’insalubrité au niveau du lac. Les parcelles au bord du lac sont vendues et quand les propriétaires ont du mal à trouver des poubelles, la seule poubelle reste le lac.
« Que les autorités arrêtent de faire porter les chapeaux a la population. Ce sont elles qui nous vendent des parcelles au bord du lac avec signature de leurs agents sur les documents. Une fois que le problème se manifeste, elles nous accusent d’avoir construit sur des sites impropres à la construction. » se lamente Bizimana Ntaboba.
Un cri d’alarme au gouverneur de province de s’assurer de la réhabilitation des centrales d’épuration des déchets et des égouts qui pourront être de nouveau exploités. Par exemple, dans la commune de Bagira sur la traversée de la rivière Nyachiduduma vers le collège saint Paul et en commune de Kadutu au niveau des deux poteaux sur avenue industrielle, ces installations sont présentes et leurs services administratifs doivent être misent en place pour l’hygiène et l’assainissement de la ville.
Par deboutrdc.net/Justin Murhula
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09/12/24 à 11h08 GMT