Le Premier ministre Brian Gallant, le ministre de l'Environnement Brian Kenny, et le chef du Parti vert David Coon ont participé au sommet de Québec sur les changements climatiques qui a eu lieu le 14 avril 2015.
En effet, le sommet visait à mettre en commun les expériences et la vision de chaque province concernant les coûts et bénéfices de la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de l’adaptation aux conséquences des changements climatiques. Il visait aussi à favoriser les échanges sur les meilleures pratiques possibles pour réduire les émissions de GES et sur les occasions d’affaires qui y sont liées. Dans le cadre du sommet, les responsables discutaient aussi des possibilités additionnelles de collaborations intergouvernementales pour favoriser une économie sobre en carbone et faire face simultanément aux enjeux liés aux questions énergétiques et climatiques.
Au Nouveau-Brunswick, les effets des changements climatiques ont déjà commencé à se faire sentir. Les températures sont en hausse, les fortes précipitations sont de plus en plus courantes, le niveau de la mer s’élève et les terres intérieures et les zones côtières sont soumises à des taux d’érosion supérieurs et à des inondations plus fréquentes. Autrement dit, les conditions météorologiques normales du Nouveau-Brunswick ne sont plus ce qu’elles étaient, et il faut s’attendre à d’autres changements dans l’avenir.
Les principales actions de la province du Nouveau-Brunswick, mentionnées au Sommet, en matière de lutte contre les changements climatiques, concernait le plan d’action sur les changements climatiques (2014).En effet, on examine actuellement la possibilité d’y apporter des améliorations et on souhaite l’adoption d’une norme de portefeuille d’énergie renouvelable visant 40 % d’électricité propre d’ici 2020.
Il faut mentionner qu'au cours des dernières décennies, la température au Canada a augmenté de 1,5 °C, une hausse deux fois supérieure à celle qui est ressentie à l’échelle planétaire. Cette augmentation de la température s’accentuera partout au Canada tout au long du XXIe siècle et sera particulièrement marquée dans le nord du Canada, qui sera l’une des régions du globe les plus touchées par les changements climatiques.
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