Après quelques temps d’accalmie, les discussions sur la réalisation du projet de l’oléoduc Est-Ouest reprennent de plus belle. En effet, dans un communiqué officiel publié le mois dernier, le ministre des Ressources naturelles du Canada Jim Carr, et la ministre de l’Environnement et du Changement climatique du Canada, Catherine McKenna; ont annoncé un examen plus rigoureux du projet d’Énergie Est (Acadie nouvelle). Cette décision a été saluée par le Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick, qui estime que le gouvernement Gallant fait preuve de bon sens et d’une parfaite compréhension en tenant compte des risques d’augmentation des gaz à effet de serre atmosphériques que pourraient engendrer la réalisation de ce projet, mais également en tenant compte de l’avis des populations autochtones.
Cependant, l’économie provinciale étant fortement affectée par la fermeture de plusieurs entreprises, le projet de l’oléoduc est perçu comme l’activité qui donnerait un nouveau souffle à cette dernière. Selon l’économiste de l’université du Nouveau-Brunswick David Murrell, les perspectives économiques de la province sont sombres avec la fermeture de la mine de Potash corp près de Sussex et désormais avec l’opposition de certaines municipalités du Québec au projet d’Énergie Est (lactualite.com). Toujours selon le même site, le ministre de l’Énergie et des Mines du Nouveau-Brunswick, Donald Arsenault, dit craindre de nouveaux reports de la mise en œuvre du projet de l’oléoduc Est-Ouest.
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