Source : ministère du Développement de l'Énergie et des Ressources
Le gouvernement provincial a nommé David Wilkins, qui a été ambassadeur des États-Unis au Canada de 2005 à 2009, à titre d’envoyé spécial du Nouveau-Brunswick dans le dossier du bois d’œuvre résineux.
« Des échanges commerciaux vigoureux entre les États-Unis et le Canada permettent de créer des emplois dans les deux pays », a déclaré le premier ministre, Brian Gallant. « Le bois d’œuvre résineux est un produit important que les entreprises du Nouveau-Brunswick exportent et dont les familles américaines ont besoin. C’est le message que nous devons continuer à transmettre aux décideurs américains, et c’est exactement ce que M. Wilkins nous aidera à faire. »
Quinze mois après que M. Wilkins soit devenu ambassadeur, un différend sur le bois d’œuvre entre les deux pays a été réglé grâce à l’appui de la majorité de l’industrie du bois d’œuvre canadien. La nomination de M. Wilkins en tant qu’envoyé spécial du Nouveau-Brunswick entre en vigueur immédiatement. Il aura comme responsabilités de participer aux activités de lobbying concernant le dossier du bois d’œuvre résineux, de promouvoir les entreprises du Nouveau-Brunswick ainsi que les possibilités d'échanges commerciaux et d'investissements avec les États-Unis, et de fournir des conseils au gouvernement provincial sur les enjeux susceptibles d’avoir une incidence sur les intérêts du Nouveau-Brunswick.
« Cela a toujours été évident pour moi que la relation commerciale entre le Nouveau-Brunswick et les États-Unis est très solide et mutuellement avantageuse, a affirmé M. Wilkins. C’est un honneur pour moi de travailler en vue de soutenir cette relation à Washington. »
Le président du Conseil du Trésor, Roger Melanson, qui est également ministre responsable de la Politique d'expansion du commerce, a indiqué que le gouvernement accorde une grande valeur aux relations commerciales avec les États-Unis et qu’il ne voit pas l’utilité de faire obstacle au commerce en ce qui concerne les exportations de produits de bois d’œuvre résineux vers les États-Unis.
« L’ambassadeur Wilkins saura mettre à profit ses vastes connaissances privilégiées, son expertise et son savoir-faire stratégique dans ses nouvelles fonctions, a dit M. Melanson. Nous sommes privilégiés qu’il ait accepté de défendre les intérêts du Nouveau-Brunswick à Washington, non seulement pour le dossier du bois d’œuvre résineux, mais également pour des initiatives concernant les investissements, les échanges commerciaux et le développement économique. »
« L’industrie forestière est un acteur clé de l’économie du Nouveau-Brunswick et elle procure de l’emploi à de nombreux Néo-Brunswickois, qui travaillent fort », a affirmé le ministre du Développement de l’énergie et des ressources, Rick Doucet. « Ces droits sont injustes, particulièrement pour les employés, les familles et les collectivités qui sont directement touchés par cette décision. Je veux que ces familles sachent que nous continuerons à transmettre ce message à chaque occasion, en compagnie de nos partenaires du gouvernement fédéral. »
Le vice-premier ministre, Stephen Horsman, est actuellement en Chine dans le cadre d'une initiative de promotion économique et de défense des intérêts. Il y fera la promotion de l’industrie du bois d’œuvre résineux du Nouveau-Brunswick afin d'aider les entreprises à diversifier leurs activités.
Le gouvernement a récemment annoncé des mesures visant à protéger et promouvoir l’industrie forestière du Nouveau-Brunswick. Ces mesures comprennent la demande d’ouvrir immédiatement des négociations afin de veiller à ce que le bois d’œuvre en provenance des Maritimes soit exclu des droits compensateurs; l’organisation de missions commerciales afin de cibler les marchés en croissance en Europe et en Chine en vue d’aider les entreprises à diversifier leurs activités; et la nomination, aujourd’hui, d’un envoyé spécial dans le dossier du bois d’œuvre résineux.
Le gouvernement a mis sur pied un groupe de travail pour s’attaquer à l’enjeu relatif au bois d’œuvre résineux. Le rôle du groupe de travail, qui représente 11 ministères, est de déterminer et d’atténuer les répercussions que la décision préliminaire des États-Unis pourrait avoir sur les communautés et les familles du Nouveau-Brunswick.
M. Gallant et d’autres représentants gouvernementaux se livrent à un lobbying actif auprès du gouvernement fédéral et du gouvernement des États-Unis, depuis 2014, afin d’appuyer l’exclusion du Nouveau-Brunswick. Le gouvernement provincial a formulé des propositions auprès du département du Commerce des États-Unis, démontrant que le marché du bois d’œuvre du Nouveau-Brunswick est ouvert, équitable et exempt de distorsion. M. Melanson était à Boston en avril pour discuter de la question avec des représentants du gouvernement de l'État du Massachusetts, et il a fait de même dans le cadre d’une mission de promotion à Augusta, au Maine, plus tôt en avril.
Notes biographiques
Ancien ambassadeur des États-Unis au Canada de 2005 à 2009, David Wilkins est associé du cabinet d’avocats Nelson Mullins Riley & Scarborough, LLP. Il est président du groupe sur les politiques gouvernementales et la pratique du droit international, qui met l’accent sur les intérêts des États-Unis et du Canada. M. Wilkins a été nommé ambassadeur par le président George W. Bush. En plus du différend sur le bois d’œuvre résineux, M. Wilkins s’est également attaqué à plusieurs autres enjeux, notamment le passage du Nord-Ouest, l'Accord de libre-échange nord-américain et le rôle du Canada en Afghanistan. Avant de devenir ambassadeur, M. Wilkins a siégé à la Chambre des représentants de la Caroline du Sud de 1980 à 2005, où il a agi à titre de président du comité judiciaire (de 1986 à 1992), de président intérimaire de la Chambre (de 1992 à 1994) et de président de la Chambre (de 1994 à 2005).