Source : ministère du Développement de l'énergie et des ressources, Énergie NB
Énergie NB prévoit éliminer le charbon de ses sources de combustible d’ici 2030 en trouvant une nouvelle source d’énergie plus propre pour maintenir la centrale de Belledune en exploitation pendant encore plusieurs décennies.
« Les changements climatiques représentent le plus grand défi de l’humanité », a déclaré le ministre du Développement de l’énergie et des ressources, Rick Doucet. « Les centrales électriques au charbon sont les plus grands producteurs de gaz à effet de serre, et nous avons l’occasion d’envisager de nouvelles sources de combustible de remplacement, tout en favorisant la croissance économique de la province grâce à l’innovation. »
Énergie NB analyse des sources de combustible de remplacement qui pourraient alimenter la centrale de Belledune. Le service public a investi une somme allant jusqu’à sept millions de dollars afin d’étudier l’utilisation de sources de combustible à base d’hydrogène, tout en examinant la biomasse et le gaz naturel comme substituts.
Cette initiative fait partie d’une stratégie plus large visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans une multitude de secteurs.
En 2016, le gouvernement provincial s’est engagé à collaborer avec le gouvernement fédéral, les provinces voisines, Énergie NB et d’autres intervenants afin d’éliminer graduellement le charbon comme source d’électricité le plus rapidement possible.
« La centrale de Belledune est un actif énorme pour nous, et nous prévoyons miser sur cet actif en examinant les principales sources innovantes de combustible de remplacement, a dit M. Doucet. Dans le cas peu probable où nous ne pourrions pas trouver de source de combustible de remplacement, nous pourrions toujours chercher à conclure, avec Ottawa, un accord d’équivalence qui corresponde au plan du gouvernement fédéral pour une économie à faibles émissions de carbone. »
Énergie NB met également en œuvre d’autres initiatives dont le but est de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, y compris divers programmes d’efficacité énergétique axés sur le consommateur, des applications de réseaux intelligents et une gestion axée sur la demande.
De plus, le service public collabore avec des partenaires afin d’installer des bornes de recharge pour véhicules électriques dans l’ensemble de la province, et il favorise l’élaboration de plus de projets communautaires d’électricité renouvelable.
« Ceci témoigne clairement de l’engagement d’Énergie NB à être un chef de file sur le plan environnemental, tout en maintenant des taux très compétitifs dans l’avenir », a affirmé le président-directeur général d’Énergie NB, Gaëtan Thomas. « Cela cadre bien avec notre vision en matière d’énergie durable pour nos clients. C’est la bonne chose à faire. Nous examinons de quelles façons nous pouvons obtenir la plus importante réduction des émissions de gaz à effet de serre, tout en maintenant le fonctionnement sécuritaire et fiable de notre réseau électrique. »
Le gouvernement et Énergie NB cherchent aussi des possibilités de financer des initiatives d’énergie propre auprès du gouvernement fédéral. La Société de solutions énergétiques du Nouveau-Brunswick, créée récemment, est une entreprise en coparticipation du gouvernement et d’Énergie NB ayant pour but de miser sur la situation géographique du Nouveau-Brunswick pour exporter de l’énergie et d’envisager des possibilités de développement économique dans le secteur de l’énergie propre.
Au cours des cinq prochaines années, 234 millions de dollars seront investis pour rendre les maisons, les entreprises et les espaces publics du Nouveau-Brunswick plus éconergétiques. Ces investissements comprennent une somme allant jusqu’à 82 millions de dollars d’Énergie NB, jusqu’à 51 millions de dollars du gouvernement fédéral par l’entremise du Fonds pour une économie à faibles émissions de carbone, et une somme de 101 millions de dollars pour les rénovations énergétiques et les améliorations relatives à l’énergie renouvelable dans les édifices du gouvernement provincial.
Les investissements pluriannuels débuteront au printemps 2018 et appuieront une croissance du produit intérieur brut évaluée à 150 millions de dollars ainsi que la création d’un maximum de 400 emplois pendant cette période de cinq ans.
Le gouvernement provincial a lancé, l’année dernière, La transition vers une économie à faibles émissions de carbone – Le plan d’action sur les changements climatiques du Nouveau-Brunswick. Fondé sur les recommandations du Comité spécial sur les changements climatiques, le plan d’action dresse une liste de mesures qui visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre, tout en favorisant la croissance économique et en renforçant la résilience de la province aux changements climatiques grâce à l’adaptation.