Source : Ministère de l'Environnement et des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick
Le gouvernement provincial a dévoilé un cadre pour l’élaboration d’un système de tarification fondé sur le rendement pour les grands émetteurs industriels de gaz à effet de serre. Ce système, qui est une solution de rechange au plan du gouvernement fédéral, vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en évitant de placer les industries de la province en situation de désavantage concurrentiel.
Les normes de rendement provinciales pour les grands émetteurs industriels se situeraient dans les limites de ce que d’autres gouvernements ont été autorisés à mettre en œuvre ou ont proposé. Les normes de rendement pour la production d’électricité viseraient à réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en limitant les hausses des tarifs d’électricité pour les propriétaires et les entrepreneurs.
Le gouvernement provincial compte modifier la Loi sur les changements climatiques pour établir les pouvoirs nécessaires et mettre en place une réglementation à l’intention des installations qui émettent plus de 50 000 tonnes de gaz à effet de serre par année. Les installations qui émettent plus de 10 000 tonnes de gaz à effet de serre par année pourraient choisir d’adhérer au système chaque année.
Le ministre de l’Environnement et des Gouvernements locaux, Jeff Carr, a indiqué que la province est déjà en bonne voie de dépasser l’objectif du Canada de réduire, d’ici 2030, les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 30 pour cent par rapport aux niveaux enregistrés en 2005.
Depuis 2005, la province a réduit ses émissions de 24 pour cent, en raison principalement de la fermeture de centrales au charbon ou au mazout, de la restructuration du secteur forestier, de l’intégration de l’énergie éolienne et d’investissements dans l’efficacité énergétique.
En plus d’élaborer un système de tarification fondé sur le rendement pour les grands émetteurs industriels, le gouvernement provincial continue de s’opposer à la taxe sur le carbone que le gouvernement fédéral imposera aux consommateurs.
« La taxe sur le carbone du gouvernement fédéral est injuste pour les gens ordinaires du Nouveau-Brunswick qui peuvent avoir à utiliser leur voiture pour aller au travail ou conduire leurs enfants à l’école, a affirmé M. Carr. Les factures de chauffage vont augmenter également. »
La taxe fédérale sur le carbone, qui entrera en vigueur le 1er avril, fera augmenter le prix de l’essence de 4,42 cents le litre; le prix du diesel de 5,37 cents le litre; le prix du propane de 3,10 cents le litre; et le prix du mazout de chauffage domestique de 5,37 cents le litre. Le prix du gaz naturel augmentera de 3,91 cents le pied cube. Les prix augmenteront encore en 2020, 2021 et 2022.
Le cadre complet et le plan d’action sur les changements climatiques du gouvernement provincial sont disponibles en ligne.
Vous trouverez également en ligne des renseignements sur les répercussions de la taxe fédérale sur le carbone pour vous et votre famille.
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