Au cours d’un séminaire du 21 au 23 août 2019 à Yaoundé (capitale du Cameroun),l’Association des femmes journalistes du Cameroun (AFMEC) a demandé le respect des dispositions légales en matière de couverture médiatique sur l’étendue du territoire national en période électorale.
«Lors des récentes élections sénatoriales et présidentielle, on a observé un écart (…) en ce qui concerne la couverture médiatique. Nous devons respecter la loi…», a martelé Becky Bisong, journaliste chevronnée et Coordonatrice de l’AFMEC.
En effet, ces dames de la plume s’appuient sur la loi fondamentale qui leur donne le droit d’exiger la parité dans cet exercice qu’est la couverture médiatique.
Dans une approche participative, les échanges et débats organisée ont permis de passer au peine fin l’image de la femme journaliste au Cameroun, et de relever les maux qui empêchent sa participation dans le cercle de décision.
«Pour atteindre le fifty-fifty (50-50), il est temps pour les femmes de ne plus applaudir les hommes, il faut qu’elles s’applaudissent elles-mêmes. Elles doivent par conséquent se mettre au travail pour gagner le pari», a exhorté le représentant d’Elections Cameroon (ELECAM) présent à ce symposium.
Et Élise Mballa Meka, journaliste, écrivaine et maire de la commune d’Akom II (sud-Cameroun) de renchérir : «La parité est un concept d’égalité inscrit dans la Constitution. Les femmes journalistes doivent également postuler en politique, il nous faut des femmes journalistes à l’Assemblée nationale, au Sénat et dans les mairies».
11/12/24 à 13h46 GMT