D'aucuns pourraient objecter que les peuples, les races, les tribus et communautés de ce monde diffèrent par leurs coutumes, leurs goûts, leurs caractères, leurs inclinations et leurs idées, que les opinions et les pensées sont opposées les unes aux autres; comment, dans ces conditions, est-il possible qu'une réelle unité se manifeste et que vienne à régner, dans l'âme des hommes, un accord parfait ?
Nous dirons, en réponse, qu'il y a deux sortes de différences. La première est cause de destruction; elle est comme l'antipathie existant entre des nations en guerre et des tribus en conflit, qui cherchent à détruire l'adversaire, à déraciner ses familles, à le priver de répit et de bien-être, et à déclencher le carnage. La seconde, qui est signe de diversité, est l'essence même de la perfection et la cause d'apparition des bienfaits.
Observe les fleurs d'un jardin : elles sont toutes différentes par l'espèce à laquelle elles appartiennent, par leur couleur, leur grandeur et leur forme; pourtant, si elles sont rafraîchies par les pluies d'un même printemps, revivifiées par le souffle d'un même vent, revigorées par les rayons d'un même soleil, cette diversité accroît leur charme et ajoute à leur beauté.
Ainsi, lorsque cette force unifiante qu'est l'influence pénétrante de la parole de Dieu entre en action, les différences entre coutumes, manières, habitudes, idées, opinions et inclinations embellissent le monde de l'humanité. Cette diversité témoigne de la dissemblance et de la variété - naturellement créées - des membres et des organes du corps humain; chacun de ces organes contribue en effet à la beauté, à l'efficacité et à la perfection de l'ensemble. Lorsque ces divers membres et organes sont soumis à l'influence de l'âme souveraine de l'homme et que le pouvoir de l'âme se répand à travers les membres et les vaisseaux du corps, alors la différence accroît l'harmonie, la diversité renforce l'amour et la multiplicité devient le facteur le plus important de la coordination.
Comme ce serait disgracieux si toutes les fleurs et les plantes, les feuilles, les fruits, les branches et les arbres de ce jardin avaient tous la même forme et la même couleur ! La diversité des teintes, des tailles et des formes enrichit et agrémente le jardin dont l'effet se trouve, du même coup, rehaussé. De la même manière, lorsque les divergences de vues, de tempérament et de caractère se seront rassemblées sous le pouvoir et l'influence d'une seule et même action centrale, la beauté et la gloire de la perfection humaine se révéleront et se manifesteront. Rien, hormis la céleste puissance de la parole de Dieu, qui régit et transcende les réalités de toutes choses, n'est capable d'harmoniser les pensées, les sentiments, les idées et les convictions si diverses des enfants des hommes. En vérité, c'est le pouvoir pénétrant de toutes choses, l'élément moteur des âmes, le lien et le régulateur du monde de l'humanité.Nous dirons, en réponse, qu'il y a deux sortes de différences. La première est cause de destruction; elle est comme l'antipathie existant entre des nations en guerre et des tribus en conflit, qui cherchent à détruire l'adversaire, à déraciner ses familles, à le priver de répit et de bien-être, et à déclencher le carnage. La seconde, qui est signe de diversité, est l'essence même de la perfection et la cause d'apparition des bienfaits du Très Glorieux Seigneur.
Observe les fleurs d'un jardin : elles sont toutes différentes par l'espèce à laquelle elles appartiennent, par leur couleur, leur grandeur et leur forme; pourtant, si elles sont rafraîchies par les pluies d'un même printemps, revivifiées par le souffle d'un même vent, revigorées par les rayons d'un même soleil, cette diversité accroît leur charme et ajoute à leur beauté.
Ainsi, lorsque cette force unifiante qu'est l'influence pénétrante de la parole de Dieu entre en action, les différences entre coutumes, manières, habitudes, idées, opinions et inclinations embellissent le monde de l'humanité. Cette diversité témoigne de la dissemblance et de la variété - naturellement créées - des membres et des organes du corps humain; chacun de ces organes contribue en effet à la beauté, à l'efficacité et à la perfection de l'ensemble. Lorsque ces divers membres et organes sont soumis à l'influence de l'âme souveraine de l'homme et que le pouvoir de l'âme se répand à travers les membres et les vaisseaux du corps, alors la différence accroît l'harmonie, la diversité renforce l'amour et la multiplicité devient le facteur le plus important de la coordination.
Comme ce serait disgracieux si toutes les fleurs et les plantes, les feuilles, les fruits, les branches et les arbres de ce jardin avaient tous la même forme et la même couleur ! La diversité des teintes, des tailles et des formes enrichit et agrémente le jardin dont l'effet se trouve, du même coup, rehaussé. De la même manière, lorsque les divergences de vues, de tempérament et de caractère se seront rassemblées sous le pouvoir et l'influence d'une seule et même action centrale, la beauté et la gloire de la perfection humaine se révéleront et se manifesteront. Rien, hormis la céleste puissance de la parole de Dieu, qui régit et transcende les réalités de toutes choses, n'est capable d'harmoniser les pensées, les sentiments, les idées et les convictions si diverses des enfants des hommes. En vérité, c'est le pouvoir pénétrant de toutes choses, l'élément moteur des âmes, le lien et le régulateur du monde de l'humanité.
Nous dirons que le racisme trouve son origine non dans la couleur de la peau mais dans l'esprit des hommes. Aussi, pour combattre les préjugés raciaux, la xénophobie et l'intolérance, il faut en tout premier lieu s'attaquer à ces vues de l'esprit qui ont pendant de si nombreux millénaires forgé les concepts fallacieux de supériorité et d'infériorité des peuples.
A l'origine de toutes les formes de discrimination et d'intolérance, il y a l'idée erronée selon laquelle l'humanité serait composée de races, de peuples et de castes distincts et séparés, et que ces sous-groupes possèderaient de manière innée des capacités physiques et des facultés mentales et morales diverses, leur permettant de justifier à leur tour les traitements différents dont ils sont l'objet.
La réalité est qu'il n'y a qu'une seule race humaine, un seul peuple habitant la planète terre, une seule famille unie par un destin commun, une seule entité créée d'une même substance et contrainte de se comporter "comme une seule âme".
Reconnaître cette réalité, c'est l'antidote contre le racisme, la xénophobie et l'intolérance sous toutes leurs formes.
Lorsque l'humanité aura bien intégré cet aspect de l'existence, elle pourra dépasser non seulement le racisme, les préjugés raciaux et ethniques et la xénophobie, mais aussi ces notions intermédiaires que sont la tolérance et le multiculturalisme. En effet, si ces dernières ont constitué des jalons importants dans la longue quête de l'humanité pour un monde pacifique, juste et uni, elles ne suffisent guère par elles-mêmes à éradiquer des maux aussi profondément enracinés que le racisme et ses corollaires.
Le principe de l'unité de l'humanité résonne au plus profond de l'esprit humain. Poser ce principe, ce n'est pas simplement dire autrement la fraternité ou la solidarité, ni exprimer quelque vague espoir ou slogan.
le principe de l'unicité de l'humanité révèle au grand jour comme artificielle et trompeuse toute tentative de distinction entre "races" ou "peuples" dans le monde contemporain. Si l'héritage national ou ethnique doit être source de fierté, voire constituer la toile de fond d'un développement social positif, il ne doit en aucun cas donner lieu à de nouvelles formes, aussi subtiles soient-elles, de discrimination ou de sentiments de supériorité.
11/12/24 à 13h46 GMT