La capitale équato-guinéenne accueillera la 17è session ordinaire du Sommet de l’Union Africaine sur le thème suivant : « accélérer l’autonomisation des jeunes pour un développement durable ». Elle intervient dans un contexte de chômage très élevé où les dirigeants ont du mal a utiliser les jeunes diplômés et qualifiés dont regorge le continent.

La décision de cette rencontre entre les dirigeants des pays africains a été prise lors de la 16ème session tenue à Addis Abeba (Ethiopie) du 24 au 31 janvier 2011 dont le thème était "Valeurs partagées pour une plus grande unité et intégration". Ils discuteront au cours des travaux à Malabo des questions politiques et administratives de la Commission de l'UA présidée par le gabonais Jean Ping.
Au programme il est également prévu la 22ème session ordinaire du Comité permanent des représentants (CPR) les 23-24 juin. La 19è session ordinaire du Conseil exécutif sera tenue du 26 au 28 juin tandis que la 17è session ordinaire de l’Assemblée de l’UA est prévue du 30 juin au 1er juillet.

Sur la radio mondiale RFI, le commissaire en charge des ressources humaines, science et nouvelles technologie, Jean Pierre Ezin, affirmait dans l'émission Afrique Presse, que les jeunes doivent être mis à contribution au développement car l'Afrique gagne plus à agir collectivement qu'individuellement.Une jeunesse qui compose 62% de la population africaine mais qui reste très souvent décaler des structures politiques existantes dont elle a de plus en plus de mal à croire aux promesses d'un avenir descent en terme d'éducation, de santé et d'emploi. La jeunesse africaine, spécifique selon les pays et les régions du continent, a cette chance d'avoir en dominateur commun l'accès à l'information et le partages des connaissances via les nouvelles technologies et Internet.Seulement la fracture numérique ne permet pas aux populations jeunes de bénéficier du même environnement de travail. De plus pour la grande majorité l'utilisation des potentialités des TIC et d'Internet restent encore limiter à cause d'un manque d'information et de formation approfondie et spécialisée notamment dans l'enseignement technique et professionnel.