Depuis quelque temps, la quadragénaire Brusil Miranda Metou enseigne des cours de droit à l’Académie du droit international de la Haye au Pays-Bas.
Elle fait ainsi honneur au Cameroun et surtout à la gent féminine. Car, cette tête pleine et bien faite est un pur produit des universités camerounaises.
En effet, c’est en 2009 que la professeure titulaire d’aujourd’hui soutient sa thèse de doctorat en droit public international, intitulé : «Le rôle du juge dans le contentieux international», à l’Université de Yaoundé II-Soa.
Elle reçoit les félicitations spéciales du jury et l’autorisation de publication de sa thèse. Ce qui est fait aux éditions Brulant.
Devenue chargée de cours dans la même institution universitaire, elle réussit avec brio le concours d’agrégation en 2013, devenant ainsi la plus jeune et seule femme en Afrique subsaharienne à obtenir l’agrégation.
Du haut de son titre de Maître de conférences, la juriste internationale de haut vol est nommée par arrêté du ministre de l’Enseignement supérieur Directrice du Centre d’études et de recherche en droit international et communautaire (CEDIC), à l’université de Yaoundé II-Soa.
En 2017, comme une étoile filante, Mme Metou obtient le titre de professeur titulaire (Full Professor) et la même année, soit le 27 juin, un décret du chef de l’État fait d’elle Vice-recteur chargé de la recherche de la coopération et des relations avec le monde des entreprises à l’université de Dschang (région de l’Ouest).
Au même moment, l’éminente professeure est enseignante à l’Université de Paris Panthéon Sorbonne (France) et à l’Université du Québec au Canada.
Pour mémoire, Brusil Miranda Metou a retrouvé dans ce cercle très élitiste un autre Camerounais, le professeur Maurice Kamto.
12/12/24 à 10h17 GMT