Selon l'Union mondiale pour la conservation de la nature (UICN) les espèces exotiques dont les plantes sont la deuxième menace en importance sur le plan de la biodiversité après la perte d'habitats. Si la plupart d'entre eux persistent difficilement dans leur nouvel environnement, quelques-unes adoptent un comportement beaucoup plus dynamique. Elles s'acclimatent, se multiplient et se dispersent aisément au travers de nos paysages.
La prise de conscience du phénomène des invasions biologiques a poussé plusieurs scientifiques et défenseurs de l'environnement à demander l'aide des citoyens Néo-Brunswickois pour mener la lutte contre les plantes exotiques envahissantes au Nouveau-Brunswick. Ils lancent un guide pour informer la population et l'aider à reconnaître ces espèces nuisibles. Les Néo-Brunswickois ont un rôle principal dans cette lutte puisque les jardiniers amateurs ou professionnels contribuent énormément à propager ces plantes nuisibles.
Malheureusement, rares sont les citoyens qui comprennent réellement l'ampleur et les répercussions économiques du problème. En conséquence, les réactions sont trop souvent fragmentaires, tardives et sans effet.
Les effets négatifs de ces invasions biologiques ont des impacts sur la santé souvent en transportant des maladies. Des impacts socio-économiques en introduisant des espèces exotiques qui peuvent provoquer des dommages économiques exorbitants. Des impacts sur le fonctionnement des écosystèmes en développement des espèces invasives qui ont souvent des répercussions importantes sur la stabilité et la productivité des écosystèmes et des impacts sur les espèces indigènes en causant la disparition et même l'extinction de certaines espèces.
Peu de pays disposent de systèmes juridiques et institutionnels capables de réagir efficacement à ces nouveaux afflux de visiteurs. Au Nouveau-Brunswick, il existe un guide du Conseil des espèces envahissantes qui recommande d'abord d'éviter d'acheter ces plantes. Pour s'en débarrasser, les citoyens doivent les jeter à la poubelle, et non au compost.
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19/11/24 à 15h53 GMT