Le ministère de la Transition écologique et solidaire a récemment dévoilé les détails de la loi-anti-gaspillage lancée en 2017, adoptée à l’Assemblée nationale et votée à l’unanimité au Sénat en janvier 2020 : « la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire entend accélérer le changement de modèle de production et de consommation afin de limiter les déchets et préserver les ressources naturelles, la biodiversité et le climat » annonce le ministère.
Cette loi vise d’une part, à imposer de nouvelles obligations telles que le respect du principe du pollueur/payeur et une plus grande transparence quant aux impacts environnementaux des activité économiques. D’autre part, elle introduit de nouvelles interdictions notamment au regard de l’utilisation du plastique à usage unique, lequel pourrait avoir des conséquences irréversibles sur la planète. Enfin, la loi prévoit la mise en place de nouveaux outils permettant un contrôle accru et un meilleur accompagnement pour les entreprises et les citoyens souhaitant se reconvertir vers des pratiques respectueuses de l’environnement.
Plus concrètement, les mesures prévues vont de l’élimination progressive de tous les emballages plastiques tels que les bouteilles, les sachets de salade ou encore les gobelets, à l’harmonisation de la couleur des poubelles pour rendre le tri plus efficace. Sont également prévus l’autorisation de vente de médicaments à l’unité afin d’éviter le gaspillage ainsi que la limitation de l’impression des tickets de caisse.
En somme, « l’ensemble de ces mesures permettra de changer en profondeur les modes de production et de consommation des citoyens. Elles forment un tout cohérent qui illustre le nouveau modèle écologique que le Gouvernement souhaite construire » déclare le ministère.
L’objectif est non seulement de limiter l’émission de gaz à effet de serre et les dommages faits à la biodiversité, mais également de favoriser la création de nouveaux emplois dans les secteurs durables. En cela, outre ses effets positifs sur l’environnement, la loi anti-gaspillage bénéficiera également aux collectivités territoriales, à l’emploi et à l’économie française dans son ensemble. D’après Brune Poirson, secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire : « une époque à laquelle produire pour détruire n’est plus acceptable ».
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Illustration : Pixabay
28/02/24 à 08h28 GMT