La production de noix de coco, estimée à 230 000 tonnes en 2000, a connu une constante augmentation jusqu'en 2004, où elle s'élèvait à 254 000 tonnes environ. Le coprah représentait 43 219 tonnes dans cette même année, dont 15 364 sont exportées. La coque de coco est un des résidus qui est valorisé, généralement de façon artisanale. Cette filière produit des quantités importantes de résidus biodégradables divers (Coques, bourres). En effet, comme pour le charbon de bois, les résidus de noix de coco, notamment les coques sont carbonisées pendant environ quatre (4) heures. Le produit de cette combustion est un charbon brut immédiatement utilisable .
Etat des lieux en Côte d’Ivoire
La production de charbon de coques de coco est une activité localisée exclusivement dans la zone de production de coco, c’est à dire sur le littoral.
Il s’agit d’une activité généralement artisanale (voir photos ci dessus) dont l’exécution ne nécessite pas de moyens particuliers : fûts ouverts essentiellement. Cette activité émet des quantités importantes de fumées nocives à la santé des femmes (qui sont celles qui s’adonnent généralement à cette activité). Les sacs de charbon de coques de coco sont vendus au prix moyen de 3000 FCFA. En dehors de coûts éventuels de santé liés à l’exposition à des fumées, cette activité représente une vraie opportunité d’affaires dans un contexte de raréfaction de la ressources bois. La technologie de combustion simple par fûts ne nécessite pas d’investissements particuliers.
Inconvénients
La production et l’utilisation artisanale de charbon de coco, à l’instar du bois-énergie et du charbon de bois est une activité qui émet beaucoup de fumées nocives pour la santé humaine.
Avantages
Le processus de fabrication du charbon de coques de coco est assez simple : il faut juste carboniser les coques. Par ailleurs, le charbon de coques de coco satisfait les utilisateurs car sa durée de vie est relativement longue.
Dr Christophe GBOSSOU
cgbossou@yahoo.fr
19/11/24 à 15h53 GMT