Un Accord régional de partenariat technique vient d'être signé, ce jeudi 5 avril 2012, entre la COI et la PIROI. A travers cette coopération technique, la COI et la PIROI souhaitent mettre en commun leurs compétences, leurs connaissances et leurs expériences respectives en matière de prévention et de gestion des risques naturels et des catastrophes.
La COI, en tant qu'organisation intergouvernementale, mène depuis 1984 des projets de coopération régionale pour favoriser le développement durable de ses Etats membres (Madagascar, les Seychelles, l'Union des Comores, Maurice et la France/Réunion). Dans le domaine social, la COI entend réduire les impacts économiques et sociaux des catastrophes sanitaires et naturelles à travers deux projets, " Risques Naturels " et " Réseau de Surveillance en Investigation Epidémiologique ", tous deux financés par l'Agence Française de Développement.
Créée en 2000, la PIROI est un support d'intervention à vocation régionale, chargé d'assurer la préparation et la réponse aux catastrophes dans la zone Sud-Ouest de l'océan Indien. Identifiée comme l'un des acteurs principaux de la réduction des risques au niveau de l'océan Indien, la PIROI agit en tant qu'auxiliaire des pouvoirs publics.
Les deux partenaires souhaitent mobiliser leurs forces et mutualiser les ressources et les expériences régionales. Sur la base de cet accord, ils organiseront des modules communs de formations et des campagnes de sensibilisation autour de la thématique de la réduction des risques naturels et sanitaires. En cas de catastrophes, la COI pourra soutenir les interventions d'urgence de la PIROI pour dépêcher des ressources humaines et acheminer du matériel humanitaire.
Le bilan très lourd du récent passage du cyclone Giovanna et de la tempête tropicale Irina sur Madagascar rappelle la vulnérabilité de la zone océan Indien face aux phénomènes naturels. Il met en évidence la nécessité d'aider les pays de la région à renforcer les capacités de leurs sécurités civiles, afin qu'elles puissent intervenir au plus vite et ainsi limiter le nombre des victimes.