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L'intégration est importante pour la croissance et la prospérité de l'Afrique, déclare le ministre égyptien



  • Le dialogue politique de haut niveau sur le développement en Afrique de trois jours se tient sous le thème, Financer les Objectifs de développement durable en Afrique : stratégies de planification et de mobilisation des ressources.

    Le dialogue politique de haut niveau sur le développement en Afrique a débuté ce mardi, au Caire avec le ministre égyptien de la planification, du suivi et de la réforme administrative, Hala ElSaid Younes, soulignant l’importance d’une Afrique intégrée.

    Dans ses remarques d’ouverture officielle de la réunion, Mme Younes déclare que l’Égypte est toujours intéressée par une Afrique intégrée et prospère.

    « Nous devons nous rappeler le Plan d’action de Lagos (LPA) et pourquoi il est important que l’Afrique se réunisse et parle d’une seule voix », dit-elle.

    « L’Égypte est toujours préoccupée par les problèmes du continent - nos économies et notre développement. Nous coopérerons toujours avec l’Union africaine pour assurer la prospérité de l’Égypte et la prospérité des autres pays ».

    Le Plan d’action de Lagos de 1980 est né d’une nécessité impérieuse d’établir un ordre économique et social africain fondé principalement sur l’utilisation optimale des ressources de la région pour la construction d’économies autosuffisantes.

    En adoptant le LPA, les gouvernements nationaux sont chargés de mettre en œuvre diverses stratégies dans leurs plans de développement respectifs pour soutenir les objectifs du LPA. Des organismes régionaux tels que la Commission économique pour l’Afrique (CEA), l’Organisation de l’unité africaine (OUA) et d’autres, fourniraient une assistance technique aux États membres pour faire avancer les choses.

    Mme Younes rappelle aux hauts fonctionnaires africains participant au HLPD, y compris les ministres, pourquoi il est important que le continent réfléchisse au Plan d’action de Lagos et veille à ce que le continent soit pleinement intégré.

    Son message arrive à un moment où plus de 48 pays ont signé la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) qui vise à établir une zone de libre-échange considérée comme vitale pour le développement économique du continent.

    La création de la zone de libre-échange, présentée comme la plus grande du monde en termes de pays y participant, intervient après deux ans de négociations et constitue l’un des projets phares de l’Union africaine pour une plus grande intégration africaine.

    Mme Younes indique que l’Égypte fait tout ce qui est en son pouvoir dans le but de mobiliser suffisamment de ressources pour financer la mise en œuvre de l’Agenda pour le développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 pour garantir une croissance inclusive, améliorant ainsi la vie de tous les Égyptiens.

    La planification du développement, dit-elle, est cruciale et déterminante pour que l’Égypte veuille réaliser les deux objectifs.

    « L’Égypte prend les ODD au sérieux et met en place divers mécanismes pour en assurer leur mise en œuvre avec succès. Nous avons intégré les deux ordres du jour dans nos plans de développement et avons mis en place des programmes qui peuvent établir un lien entre la budgétisation et la planification », informe-t-elle.

    Finance

    Le Ministre égyptien des finances, Mohamed Maeat, prenant également la parole lors de la cérémonie d’ouverture exhorte les ministres des finances africains de ne rien négliger en cherchant à lever les milliards nécessaires chaque année par le continent pour mettre en œuvre avec succès les ODD.

    « Nous avons besoin d’une transformation inclusive et d’un développement durable sur notre continent », informe M. Maeat, ajoutant que la mise en œuvre réussie des Agendas 2030 et 2063 est cruciale pour les citoyens africains dans son ensemble. Le développement du capital humain, dit-il, est tout aussi important que l’ambition de l’Afrique de ne laisser personne pour compte.

    Le Ministre namibien de la planification économique, Obeth Mbui, Directeur général de la Commission de planification de son pays, déclare que la mise en œuvre réussie des ODD nécessitera d’énormes ressources financières et posera de sérieux problèmes de leadership, de politique et de stratégie à de nombreux pays africains.

    C’est pour cette raison que des réflexions bien réfléchies sur cette question critique de nos jours doivent être continuellement discutées lors d’évènements de cette nature. En tant qu’États membres, nous espérons que le résultat final de nos réflexions ici apportera des éclaircissements sur des solutions plus concrètes aux défis qui devront être résolus de manière décisive pour que les ODD enregistrent un bien meilleur succès que les Objectifs du Millénaire pour le développement », précise-t-il.

    Communiqué de l'ONU

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