Dans son dernier essai préfacé par Jean Louis Roy, secrétaire général honoraire de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie et publié aux Éditions Sopecam au 3ème trimestre 2014, le professeur Jean Tabi Manga fait l’autopsie du libéralisme.
En effet, à travers ce livre de 291 pages (7 chapitres), l’éminent universitaire fait une recommandation aux politiques du continent, à savoir l’usage avec discernement des concepts liés à «l’Émergence», dans le labyrinthe de globalisation.
A travers une titraille lyrique, l’ancien directeur général de l’Éducation et de la Formation à l’Agence intergouvernementale de la Francophonie (Acct) invite l’Afrique à s’abreuver à l’exemple des pays européens (la France, l’Allemagne…) des pays asiatiques (la Chine, le Japon, l’Inde…) qui sont d’abord passés par des trajectoires culturelles, philosophiques et scientifiques pour aboutir à développement durable.
Le linguiste français qui met en relief la mondialisation à visage humain (contrairement à la mondialisation asservissante véhiculée par l’Occident) souhaitée par l’Afrique, affirme : «La renaissance, l’émergence et la modernité africaines sont un tout cohérent et cohésif en pensée, un ensemble holistique».
Et pour un déclic du développement du continent noir, l’auteur «Des voix… à la voie du temps. Variations sur la Renaissance, l’Émergence et la modernité africaines», prescrit à ses leaders la refondation des systèmes scolaire, économique, sanitaire et politique africains.
Au demeurant, Jean Tabi Manga, requiert la réécriture de la forme actuelle du libéralisme dans la perspective d’un «libéralisme social».