Libreville, la capitale du Gabon accueille depuis le 12 septembre dernier la première Conférence panafricaine de haut niveau sur la biodiversité. " Biodiversité et lutte contre la pauvreté : quelles opportunités pour l'Afrique " est le thème sur lequel les experts environnementalistes africains et les ministres en charge de l'environnement se planchent afin de formuler une position africaine.
Les experts devraient ont planché sur une étude de cas sur la biodiversité marine en Côte d'Ivoire ; l'initiative SATOYAMA (Japon) pour l'Afrique avant de se pencher sur la présentation de divers textes internationaux ; les points importants pour l'Afrique et le développement des positions communes sur notamment le régime international régissant l'accès aux ressources génétiques et le partage de leurs avantages.
Par ailleurs, les experts ont également réfléchi sur : biodiversité, changements climatiques et désertification ; l'intégration des enjeux relatifs à diversité biologique à l'ensemble du gouvernement et de la société ainsi que les ressources financières et mécanismes novateurs.
Le segment technique s'est achevé le 15 septembre dernier suivi dès jeudi du lancement par le chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba, de la réunion ministérielle en présence des ministres en charge de l'Environnement venus de toutes les régions du continent.
Les ministres africains en charge de l'environnement se sont donnés rendez-vous dans la capitale gabonaise pour adopter une position commune une dizaine de jours avant la conférence de l'ONU, à New-York et à un mois de celle de Nagoya (Japon) qui, toutes deux, vont nécessiter que l'Afrique parlât d'une seule voix dans ces différents lieux d'échanges sur la biodiversité.
La réunion de Libreville vise alors, en amont, à discuter et de formuler une et une seule position africaine. Elle est organisée par le Gouvernement gabonais en partenariat avec, entre autres, la Commission de l'Union Africaine, l'Union internationale pour la conservation de la nature et le système des Nations-Unies à travers la Convention sur la diversité biologique (CDB).
Cette Convention, rappelle-t-on, est un traité international adopté lors du Sommet de la Terre Rio de Janeiro, en 1992, avec trois objectifs : la conservation de la diversité biologique ; son utilisation durable ; le partage juste et équitable des avantages découlant de l'exploitation des ressources génétiques.
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