L'Afrique veut créer un centre de recherche en politique minière. C'est l'une des résolutions prises lors de la deuxième conférence des ministres de l'Union africaine (Ua) en charge de la mise en valeur des ressources minières, qui s'est tenue du 12 au 16 décembre 2011 à Addis-Abeba en Éthiopie. Les ministres africains ont adopté une déclaration réaffirmant la volonté des États de faire des ressources minières du continent, un des leviers de développement et de croissance.
A travers une déclaration intitulée "Déclaration d'Addis-Abeba sur l'édification d'un avenir durable pour l'industrie extractive en Afrique : de la vision à l'action" et qui fait état de la création d'un centre de recherche minier, l'Afrique cherche à se doter de capacités stratégiques en matière d'appui technique. L'un des points importants de cette déclaration porte sur la gouvernance, telle que stipulée dans l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie) et qui recommande une utilisation prudente des ressources minières qui sont épuisables. La déclaration recommande ainsi aux États africains d'investir les recettes et les rentes minières dans les fonds souverains et dans le développement de systèmes de redistributions des rentes minières aux communautés locales.
Il est également question dans cette déclaration de "redoubler d'efforts pour renforcer les capacités humaines et institutionnelles" du continent africain. Cette déclaration sera soumise aux chefs d’État et de gouvernements lors du prochain sommet de d'Union africaine à Addis-Abeba en janvier 2012.