En 2010, le Cameroun a signé avec l'Union européenne, un accord portant sur les réformes à mettre sur pied afin de réduire, voire d'éradiquer l'exploitation illégale de la forêt. L'élaboration de textes réglementaires dans ce sens est en cours. Cela, en prélude à l'entrée en vigueur de "l'accord de partenariat volontaire (Apv) sur l'application des réglementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux des bois et produits dérivés (Flegt "). Un accord signé le 06 octobre 2010, ratifié le 09 août 2011 et qui entrera en vigueur en 2013. A travers celui-ci, le Cameroun s'engage à développer un système qui permettra de détecter le bois illégal. L'Apv Flegt s'appliquera ainsi à tous les bois et produits dérivés, y compris le bois importé ou en transit au Cameroun.
Selon une note d'information de l'Union européenne, " Les licences Flegt conférées aux expéditions de bois permettront aux services de douane de l'Union européenne d'identifier le bois légal en provenance des pays partenaires et de lui accorder le droit d'entrer dans l'Union européenne, tandis que le bois non couvert par une licence en sera exclu ". Pour le Cameroun, il est question de remédier à une situation qui plombe sérieusement l'économie du pays. Car le secteur forestier, avec environs 20 millions d'hectares de forêts, et qui représente le plus gros exportateur de bois durs vers l'Union européenne, est sérieusement gangrené par la coupe illégale de bois, la corruption et de nombreuses fraudes. Ce qui a amené l'Union européenne à préconiser au gouvernement camerounais de mettre l'accent sur l'application effective des sanctions, voire leur durcissement.