Un contrat de partenariat entre l'Etat du Cameroun et les groupes d'initiative commune d'artisans miniers (Gicamines) a été signé le 13 juin 2012 à Pouma, une ville située à une trentaine de kilomètres de Douala. Dans son exécution, ce contrat signé dans le cadre du projet "Cadre d'appui et de promotion de l'artisanat minier (Capam)", oblige les artisans miniers à reverser leur production, notamment les quartzites au Capam qui les achètent, les traitent, les conservent et les écoulent sur le marché. Le mécanisme est assuré par le Fonds de garantie de commercialisation des produits miniers. Ce système permet ainsi aux artisans miniers de pouvoir écouler rapidement leur production, et leur garanti des revenus stables. De mars à mai 2012, se sont 9521m2 de pierres décoratives qui ont été traitées par la Capam et les artisans de Pouma, soit 5% de la production locale.
L'artisanat minier au Cameroun qui compte environ 50 000 investisseurs, constitue aujourd'hui une alternative moins coûteuse pour les camerounais qui ne disposent pas encore de capitaux nécessaires et l'expertise requise pour investir dans un secteur encore dominé par les sociétés étrangères. Cela malgré un code minier adopté en 2001 très attractif. En effet, les détenteurs des permis de recherche sont exonérés : des droits d'enregistrement relatifs aux opérations minières à l'exception de ceux afférents aux baux et locations à l'usage d'habitation ; de l'impôt sur les sociétés ; de celui sur les bénéfices industriels et commerciaux ou encore de la taxe proportionnelle sur les revenus des capitaux mobiliers.