Pour assainir davantage la commercialisation interne des filières cacao et café confrontées entre autres à l’atomisation de la mise en marché et la prolifération d’intermédiaires non professionnels, le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) que préside Apollinaire Ngwé entend en 2018, aux côtés des pouvoirs publics, intensifier :
- La consolidation et l’extension du programme dans les bassins de production (Mbam et Kim, Lékié, Boumba et Ngoko) à la traîne ;
- La tenue des réunions d’évaluation des campagnes pour chaque produit (cacao, café Arabica et Robusta) ;
- L’identification des producteurs de cacao pour mettre en place une base de données et d’éditer des cartes professionnelles individuelles pour les planteurs ;
- La formation des vérificateurs de qualité du cacao qui vise 400 planteurs ;
- La formation en entreprenariat agricole pour passer de 700 à 1000 planteurs bénéficiaires ;
- La collecte des statistiques de commercialisation, coordonnée par l’Observatoire de la commercialisation interne.
À terme, selon les responsables du CICC, ce processus d’assainissement va permettre d’avoir, notamment, une «bonne traçabilité des produits» à travers le pays.
Ce sont des résolutions prises au cours de la 26ième session ordinaire de l’Assemblée générale placée sous le patronage du ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, le 29 mars 2018 à Yaoundé. C’était en présence des délégués des quatre Collèges qui composent l’Interprofession du cacao et du café au Cameroun.
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