Le phénomène
de chasse des animaux se transforme, selon l'envoyé spécial du président
français, François Hollande en tournée en Afrique centrale, en une vaste
gangrène qui au finish, échappe aux braconniers primaires réduits alors à de
rôles d'exécuteurs. Ce qui porte gravement atteinte au développement durable et
à la protection de l'environnement. Nicolas Hulot, l'a confié à Mediaterre ce vendredi 14 juin 2013 à la résidence de
l'ambassadeur de France au Cameroun.
" Le sort des éléphants d'Afrique est l'un des objets prioritaire de ma
mission au Cameroun. Pourquoi on n'a pas endigué ce phénomène et pourquoi il se
poursuit de manière tragique ? " N'a-t-il cessé de renchérir en réponse aux questions de la
presse. Le militant " Ecolo " en tournée en Afrique centrale entre le
10 et le 22 juin a signalé pendant son escale à Yaoundé où il a rencontré,
entre autres officiels, le Secrétaire général de la Présidence de la République,
que le sort des éléphants d'Afrique et
le braconnage industriel constituent le point d'encrage de son action. Aussi,
ce déplacement vise à sensibiliser les gouvernants, acteurs de la société
civile et autres maillons de la chaîne que, " le braconnage est devenu une forme de criminalité organisé au point où
il a tourné au braconnage industriel ".
Nicolas
Hulot confie également, avoir indiqué aux officiels camerounais et ceux d'ailleurs
en Afrique centrale, qu'il faut au-delà de la méthode, une certaine
coordination entre toutes les structures
compétentes en matières de lutte contre le braconnage. Sur le plan
institutionnel, il suggère la mise en oeuvre
d'instruments juridiques et policiers réprimant les circuits de demandes
d'ivoire en provenance (parfois) de l'extérieur. Ainsi pour Monsieur " vert " du gouvernement
français, " l'Afrique centrale
doit se mobiliser avec le reste de la planète et joindre ses moyens pour la
protection des éléphants ".