Au moment où le Cameroun est tourné vers l'expérience de l'agriculture de deuxième génération en vue de l'accroissement de sa production agricole, cette infrastructure aux relents futuristes arrive visiblement à point nommé. Le certificat de réception du Centre d'application des technologies agricoles (CATA) ouvert dans la ville de Nanga-Eboko (Région du Centre) a été remis au Ministre de l'Agriculture et du Développement rural (MINADER) M. Essimi Menye, ce 18 juillet.
En effet, le CATA est destiné à l'aménagement d'importantes surfaces pour expérimenter la culture du riz irrigué. Toute pratique qui viendra booster la production de ce céréale, facile à la cuisson, apprécié et très consommé dans les familles camerounaises. Ce d'autant plus que cet énième projet-pilote du secteur agricole en friche au Cameroun va oeuvrer à la production des semences de riz améliorées. Voilà un exemple de geste de générosité qui participe de la volonté manifeste du transfert de technologies entre le Cameroun et la Chine, deuxième puissance économique mondiale derrière les États-Unis. A l'occasion de la rétrocession de ce joyau technologique, la partie chinoise était représentée par Li Chang Lin, le Chargé d'affaires à l'Ambassade de la République populaire de Chine à Yaoundé.
Au-delà de l'accroissement, de la mécanisation et de l'amélioration de la production du riz, comme l'a relevé le MINADER, le CATA est "une oeuvre de création d'emplois pour les jeunes". D'après le plénipotentiaire chinois, c'est le dixième centre du genre que la Chine installe dans le continent noir. Et pour partager davantage cette technologie de l'empire du Milieu, M. Essimi Menye a souhaité voir l'ouverture d'autres centres de formation à travers le pays.