La Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) a signé le 14 décembre 2013 à Libreville au Gabon, une série d'accords avec plusieurs institutions et Ong engagées dans la lutte contre le braconnage des éléphants. Il s'agit d'accords avec l'Agence Allemande pour le Développement International (GIZ), l'Agence Nationale des Parcs Nationaux du Gabon (ANPN), la Fondation Mondiale pour la Nature (WWW), l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et la Conservation Justice et Aspinall Foundation. Il est question pour les Etats membres de la CEEAC d'unir leurs efforts et celles des Ong afin de mener une lutte sans merci contre le braconnage des éléphants. L'Afrique, qui d'après certaines Ong, pourrait perdre un cinquième de ses éléphants dans les dix ans à venir si rien n'est fait.
Cette initiative rejoint celle prise lors de la conférence ministérielle de l'Union africaine du 02 au 04 décembre 2013 tenue à Gaborone au Botswana et consacrée à la suivie des pachyderme. Cette rencontre organisée par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le gouvernement Botswanais avait pour but de trouver les voies et moyens afin de coordonner la lutte contre les braconniers et les trafiquants d'ivoire, encouragés par la forte demande asiatique. C'est pourquoi la Chine et le Vietnam ont été conviés à cette rencontre qui a débouchée sur une déclaration en 14 points, visant pour l'essentiel à apporter un appui politique au plus haut niveau contre le braconnage et le trafic d'ivoire. Six pays sur la trentaine présents ont signé le texte de Gaborone et 25 ont promis le faire ultérieurement.