26 journalistes ont été formés
vendredi 24 janvier 2014 à Yaoundé au Cameroun, à la communication en situation
d'urgence. Cette formation était organisée dans le cadre d'un atelier dont le thème global était : " familiarisation des professionnels des
médias à la communication en situation d'urgence ". A cette occasion, la Direction de la protection civile (DPC) du Ministère camerounais
de l'Administration territoriale et de la décentralisation (MINATD) a organisé
les modules de formations autour de deux tables-rondes selon les deux versants que sont "éduquer" et "persuader".
Les officiels camerounais ont par
ailleurs noté que " dans le
contexte de l'urgence ou de catastrophe, les discours sur les faits sont
parfois, sinon souvent plus incisifs que les faits eux-mêmes. A cet égard, la
communication doit être perçue dans sa dimension binaire à travers ses deux
versants complémentaires : " éduquer au-dedans et persuader au dehors ".
Pour les pouvoirs publics, " communiquer en situation d'urgence, ce n'est
pas puiser dans le sensationnel pour rendre compte du spectaculaire, c'est
plutôt sélectionner l'information utile à la mitigation des effets des catastrophes survenues, et
surtout la diffuser le plus rapidement et le plus efficacement possible ".
Pour ce faire, les officiels camerounais invitent les journalistes locaux à la
responsabilité au moment de faire le travail dans les situations de
catastrophe.
D'où la raison d'être des sous-thèmes comme " le rôle des journalistes dans la prévention
et la gestion des catastrophes : buts, résultats et chemin à parcourir ",
"cadre juridique institutionnel
et modus opérandis de la protection civile au Cameroun ".
Au final, les officiels et les hommes
de médias ainsi formés ont envisagé la mise sur pied d'une une charte du journaliste de l'humanitaire
au Cameroun. Lequel recenserait les défis, les enjeux et
méthodologie sur lesquels s'appuieraient, une association (encore en
gestation) des journalistes de l'humanitaire spécialement intéressés par les questions de gestion de catastrophe.
Car, eux seuls pourraient résister à l'envie de rechercher le scoop dans les
situations de catastrophes et même... en temps normal.