Plus de 30 millions de Cfa mobilisés pour apporter divers soins gratuits à plus de 14.000 personnes souffrantes et démunies dans la localité de Bangolan et environs, département de Ngoketunja, Région du Nord-Ouest.
Cette campagne de santé publique de trois jours sera menée par la Fondation médicale américaine Faith Gardens et l’Ong camerounaise Hope Solidarity.
Les activités des deux établissements sanitaires seront coordonnées par Samuel Ndinjiakat (Camerounais d’origine) et le Dr. Emmanuel Tatapong, respectivement, président-secrétaire exécutif de la Fondation Faith Gardens (17 professionnels de santé) et président-cofondateur de Hope Solidarity (56 professionnels de santé).
D’après le leader de Hope Solidarity, au cours de la conférence de presse accordée le 14 juillet 2014 à Yaoundé, toutes les prestations apportées par divers spécialistes de la profession «seront gratuites». Il s’agit notamment des consultations générales, des soins de santé de base, des opérations chirurgicales, des consultations ophtalmologiques (avec 2000 lunettes optiques disponibles), des soins odonto-stomatologiques, des tests de diabète et tension, des séances de causeries éducatives et conseils sur le VIH/Sida.
Et Samuel Ndinjiakat de Faith Gardens de relever : «L’objectif de cette œuvre humanitaire au Cameroun vise à nouer un partenariat entre les deux établissements sanitaires, recycler et sensibiliser le personnel médical, apporter des consultations et soins de santé de base gratuits aux populations, faire des tests de diabète, lutter contre les maladies infectieuses tels que le paludisme, la typhoïde, les diarrhées, la tuberculose, la toux et les amibes, effectuer des opérations chirurgicales des hernies et autres infections… ».
Pour la gouverne des populations bénéficiaires, le Dr. Emmanuel Tatapong a laissé entendre que «Cette énième sortie de Hope Solidarity vise à assister des populations démunies et souffrantes. Et tout ce qui leur sera apporté est gratuit».
Manifestement, c’est une action humanitaire et salutaire, quand on sait qu’ils sont nombreux des Camerounais incapables de se rendre dans un centre de santé, faute de moyens financiers pour s’acquitter des frais de consultations et des soins y afférents. Un exemple de partenariat international privé-privé, qui devrait faire tâche d’huile.