La France a apporté une contribution de 900 000 euros au Programme alimentaire mondial (PAM) en République démocratique du Congo (RDC), en vue de soutenir les projets « Achat pour le Progrès (P4P) » et «Assistance alimentaire aux réfugiés centrafricains», dans la Province de l’Equateur. Le chargé des Relations extérieures du PAM en RDC, Olivier Le Blanc, a donné l’information le 01 octobre 2014, au cours d’un point de presse tenu à l’Institut français de Kinshasa.
L’émissaire du PAM a précisé que ce don, qui vise à gérer la situation humanitaire « préoccupante » des réfugiés centrafricains dans la Province de l’Equateur, est réparti entre deux projets. «700 000 euros sont destinés à l’assistance alimentaire vitale à des milliers de réfugiés centrafricains, victimes des conflits armés dans leur pays et autres groupes vulnérables dans le cadre du projet Intervention prolongée de secours et de redressement (IPSR) 200540, sur une durée de six mois dans la Province de l’Equateur», a-t-il souligné. La deuxième partie du financement (200 000 euros), a-t-il ajouté, porte sur « les achats au service du progrès (Purchase for Progress (P4P) en anglais) » à Bikoro où « au moins, 3000 personnes regroupées en 134 Organisations paysannes, bénéficient de divers appuis en production et commercialisation ».
Pour Agbessi Amewoa, Coordinateur pays du projet au PAM, « la contribution de la France témoigne de sa volonté de soutenir ce projet innovant et permet la relance de la production locale et la redynamisation du commerce des denrées agricoles en connectant les petits producteurs aux marchés ».
Faut-il souligner, le Projet P4P est un projet conjoint du PAM et de l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture (FAO) en RDC, mis en œuvre depuis 2009 à Kabalo et Bikoro, deux territoires reconnus parmi les «greniers» du pays. Etendu à Ingende en 2012, il est financé par la France et la Belgique en partenariat avec certains organismes internationaux. Son objectif principal est d’ « appuyer les petits producteurs agricoles, d’augmenter leurs productions et de vendre celles-ci à des prix plus rémunérateurs pour permettre ainsi d’augmenter leurs revenus ».