Du 26 au 28 novembre 2014, les professionnels des médias ont reçu une formation animée par le WWF, à Douala. L’intérêt de ce séminaire de formation était justifié par l’idée d’éviter que l’exploitation des ressources naturelles du Cameroun (fer de Mbalam, cobalt et manganèse de Nkamouna…) n’ait un impact négatif irréversible sur sa biodiversité.
Les journalistes ont été formés sur les bonnes pratiques relatives aux études d’impacts environnementaux et sociaux, ainsi que sur les mécanismes régissant le secteur des industries extractives au Cameroun. Le directeur de la Conservation au WWF, Rolf Sprung, a relevé que même si le secteur agro-industriel et minier est le catalyseur du développement du Cameroun, ceux qui impulsent sa gestion (populations locales, hommes d’affaires, entrepreneurs, etc.) doivent le faire selon une approche durable. Les capacités des médias doivent d’autant plus être renforcées, afin qu’ils soient efficaces dans le rendu des questions environnementales, a-t-il insisté.