Créé en 1934 par l’administration coloniale belge, le parc Akagera est l’une des principales attractions touristiques du Rwanda. Situé dans la province de l’est, il occupe aujourd’hui un espace protégé de 1085 km², situé à l’ouest de la rivière Akagera qui marque la frontière entre le Rwanda et la Tanzanie.
Situé à une altitude relativement faible sur la frontière avec la Tanzanie, le parc national de l'Akagera tranche radicalement avec les collines venteuses propres à la majeure partie du Rwanda. Couvert par un labyrinthe de marais et de lacs qui suivent le cours sinueux de l'Akagera, la plus haute source du Nil, le parc, avec ses prairies parsemées d'acacias, est un paysage typique de savane africaine.
L'Akagera est avant tout un immense refuge pour les animaux sauvages. La plupart des animaux sont regroupés dans la partie nord du parc, plus dégagée. Son potentiel faunique est important : sangliers, antilopes, singes, buffles, girafes, hippopotames, zèbres, éléphants cachés dans la forêt le minuscule ourébi, le guib harnaché (bushbuck), le topi (outsessebe), et la plus grosse antilope du monde, l'élan du Cap…Le long des lacs, on trouve l'une des plus grandes concentrations d'oiseaux du continent ; les marais adjacents sont le territoire du gonolek des papyrus, vif mais menacé, et de l'étrange bec-en-sabot (shoebill stork), le plus recherché des oiseaux d'Afrique.
Les principaux défis du parc de l’Akagera sont entre autres, le manque de revenus et de publicité (généré par les visiteurs) dû en partie au nombre de plus en plus restreint de touristes qui décident de se déplacer et de visiter le parc.