Avec une population composée de plus de 250 groupes ethniques aux traditions et rites millénaires divers, une biodiversité des plus variées d’Afrique, le Cameroun apparaît comme une véritable mine d’or écotouristique, en friche.
Entre autres sites, nous pouvons citer : le village Ebodjé (au sud), la Réserve du Dja (au sud et est, classé dans le patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1987), le parc national de Korup (au sud-ouest), le jardin botanique de Limbe (au sud-ouest), le site des dinosaures de Manangia (au nord), le Mont-Cameroun (au sud-ouest), le village Pygmées de la Lobé (au sud)…
Il y a également les festivals culturels tels que le ‘’Ngondo’’ (chez les Sawa dans le littoral), le ‘’Nguma Mabi’’ (chez les Mabi de Kribi au sud), la ‘’Mayi’’ (chez les Batanga, clan banôh de Kribi au sud), le ‘’Fébruary’’ (chez les Batanga, clan Bapuku de Kribi au sud), le ‘’Ngouon’’ (chez les Bamoun à l’ouest), la fête de la crevette d’orée (chez les Mabi de Kribi au sud), le ‘’So’o’’ (chez les Beti au centre), la fête du coq (chez les Toupouri à l’extrême-nord), le ‘’Nyem-nyem’’ (à Galim-Tignère dans l'adamaoua), le ‘’Medumba’’ (chez les Bangangté à l’ouest), le ‘’Nyang nyang’’ (chez les Bafoussam à l’ouest), le ‘’Guma’’ (au nord)…
Un riche héritage culturel et touristique à valoriser.
En rappel, la démarche écotouristique recommande l’implication à la fois des populations locales (d’accueil) et les touristes (visiteurs) dans la conservation et la promotion de la nature, en faisant prendre conscience à chacun de la nécessité de préserver le capital naturel et culturel.