Le Cameroun et la Corée mènent actuellement une réflexion la mise en place d’un schéma directeur de développement des énergies renouvelables dans le pays. C’est le point d’orgue de la rencontre qui s’est récemment tenue à Yaoundé, entre les deux parties, après une tournée de prospection ayant impliqué des responsables des ministères de l’Eau et de l’Energie (Minee) et de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), des experts de la société coréenne Dohwa Engineering et de l’agence Sud-coréenne de coopération internationale (KOICA).
Les opérations de prospection se sont déroulées dans cinq régions du Cameroun : Centre, Est, Littoral, Sud-Ouest et Ouest, à l’effet d’identifier de potentiels sites pour abriter les projets de construction de mini-centrales hydro-électriques, de développement de l’énergie solaire, éolienne et la biomasse.
La mise en route de ce projet serait une des solutions aux problèmes d’énergie électrique auxquels le Cameroun fait face, tel que l’a indiqué le représentant résident de KOICA pour le Cameroun, Kim Tae Young. Selon les statistiques révélées par le ministre de l’Eau et de l’Energie, Basile Atangana Kouna, le Cameroun exploite moins d’1% de son potentiel dans les énergies renouvelables. Et étant donné que 70% de sa population vit dans les zones rurales, les énergies renouvelables se présentent comme une alternative irréversible, confie Richard Balla, directeur des énergies renouvelables au ministère camerounais de l’Eau.