Depuis plusieurs années, la province du Sud Kivu connaît des catastrophes naturelles telles que des inondations, des érosions et des éboulements de terre qui emportent tout sur leur passage.
Pour réduire les risques de catastrophes naturelles et atténuer leurs conséquences sur les populations riveraines des sites à risques, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) à travers son programme « Vivres contre travail » et son partenaire Gorilla Organisation ont mis en place, depuis novembre 2015, un programme de formation en lutte antiérosive en faveur des victimes d’érosions et d’inondations à travers la plantaion de certaines espèces d’arbres qui résistent à de telles catastrophes.
Ce programme de formation inclut les activités de reboisement pour la protection des bassins versants dans les hauteurs de Luzira, Rambira, Bushuru-Kinyezire en territoire de Kalehe et à Nyamusissi en territoire d’Idjwi.
Léontine qui bénéficie de cette formation ne cache pas sa satisfaction lorsqu’elle déclare : « Je suis contente et satisfaite de cette formation, car grâce à elle j’ai appris comment planter les arbres pour lutter contre les érosions. J’ai également découvert de nouvelles espèces d’arbres que nous avons planté pour nous protéger contre les érosions dans les champs et les inondations dues à la déforestation des bassins versants dans les collines ».
À l’issue de cette formation, Léontine affirme qu’elle mettra en pratique les notions acquises; elle a déjà changé certaines pratiques culturales en adoptant l’agroforesterie pour lutter efficacement contre les risques d’érosion dans ses champs.
Léontine se dit également fière d’avoir appris quelques techniques de production des fertilisants organiques, l’emportement des sachets et la conduite de plantules en pépinière et les précautions requises pour la plantation des arbustes.
Elle est reconnaissante au PAM et à son partenaire Gorilla Organisation pour cette initiative de formation en lutte ant-érosive. « Les vivres que nous avons reçus du PAM pendant la formation nous ont également permis de tenir jusqu’au bout. », reconnait Léontine. « Sans ces vivres, cette formation aurait été un échec et la lutte contre les catastrophes naturelles un simple rêve », ajoute-elle.
Désormais, Léontine se sent prête à continuer à prévenir la poussée des érosions en poursuivant les plantations une fois que de nouvelles plantules en pépinières seront prêtes.
Communiqué du PAM (687 hits)