Depuis pratiquement 6 ans, la Maîtrise d’ouvrage durable dans le secteur de l’eau et de l’assainissement (MODEAB) a arrimé les populations de la commune de Bangangté, managée par Célestine Ketcha Courtès, à un processus de changement de comportement, avec pour conséquence l'amélioration de leur bien-être.
A la base, il y a l’appropriation de la question d’hygiène et de salubrité dans les activités phares de balayage, de collecte, de mise en dépôt et de valorisation des déchets ménagers putrescibles.
C’est la collectivité territoriale décentralisée du Cameroun pionnière et leader dans la mise en place d’un système écologique de gestion des selles avec la construction, l’utilisation et l’exploitation des latrines écologiques pour la protection de l’environnement (gestion des eaux usées) d’une part, et dans la valorisation des rejets humains (fèces et urines), d’autre part.
D’après la maire Célestine Ketcha Courtès, par ailleurs présidente du Réseau des femmes élues locales d’Afrique (REFELA) : "C’est une réponse trouvée et adaptée pour la restauration de notre milieu, avec une perception sociale positive constatée dans nos écoles, nos marchés et les environs des différents postes bénéficiaires de latrines écologiques".
À travers les opérations de compostage, il a été créé une nouvelle activité au sein de la commune, permettant de fournir aux populations le compost ménager pour servir dans leurs activités agricoles.
Approché, le chef service hygiène et assainissement à la commune de Bangangté, Honoré Tchaewo, précise : «La latrine écologique est une fosse spéciale pour accueillir les fèces et les urines. Elle est dite écologique parce qu'elle préserve l'environnement, ne contamine pas la nappe phréatique et éloigne les populations des mouches».
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